A priori ce n’est pas le genre de film que j’irai voir de moi-même. Et pourtant j’ai passé un bon moment devant ce film impertinent, drôle et gore…
Parodie irrévérencieuse des films de super-héros, cette adaptation de comic est plutôt réussie et nous projette dans un univers déjanté et sanguinolent, un peu à la manière de Edgard Wright dans Hot Fuzz. Dans un New York imaginaire, un ado insignifiant, archétype du loser, devient un super-héros grâce à Youtube et une gamine de 10 ans se transforme en vengeuse masquée aux cotés de son père (Nicolas Cage), un Batman moustachu. Leur ennemi? Le tout-puissant Franck D’Amico, le parrain de la mafia de la ville. Le décor est planté…
Pendant près de deux heures, cascades improbables, moments comiques et scènes gores se succèdent et on se laisse entrainer par cette histoire extravagante. En arrière-plan, une vague critique de l’univers médiatique et du voyeurisme de la société actuelle, une réappropriation des codes des “comics” et une multitude de références culturelles. Rien de vraiment subversif donc, on reste dans le divertissement et ça fonctionne bien.
Et puis, comme dans beaucoup de films censés se passer aux Etats-Unis, on est en fait à Toronto. Au détour d’un plan, on retrouve le City Hall, les panneaux du TTC ou Younge Street. Ainsi, dans la scène d’ouverture, le super-héros saute du building de la RBC et l’on voit la tour du Old City Hall en arrière plan…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire