31 janv. 2010

Le(s) site(s) du week-end (photos)

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Je n’ai pas beaucoup bloggué ces derniers temps, pour cause de vacances, voyages, exams… mais je continue avec mes “sites du week-end”, en commençant avec un peu d’autopromo pour mon nouveau site (oui, un de plus), sur Tumblr. C’est le “very best of” de mes photos de voyage, de Toronto à New York en passant par la Suède, l’Italie ou Londres… et très bientôt, j’ajoute mes toutes dernières photos: le Maroc!

Même si Tumblr a l’air assez simple pour créer un blog, perfectionniste comme je suis, j’ai passé pas mal de temps à trouver le bon template, puis à trafiquer (un peu) le html pour qu’il me convienne. Tout n’est pas encore parfait, mais j’aime bien le résultat actuel.

tumblr-logo

Et tant que j’y suis, un peu de pub pour les sites de photos de quelques amis: En quête d’expiration, pour un road trip à travers l’Amérique (entre autres) et Serhio, pour (notamment) des photos de Toronto, de concerts et des portraits.

26 janv. 2010

Blippy, attention danger!

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Blippy aurait pu faire partie des “sites du week-end” mais en y regardant de plus près, il relève plutôt de la fausse bonne idée…un peu comme Criteo que j’évoquais ici. Imaginez, un mélange entre Twitter et Facebook Beacon…
En effet, Blippy est un site qui permet de lier sa carte bancaire à une sorte de Twitter, pour diffuser en temps réel la liste de ses dépenses à sa communauté d’”amis”, qui peuvent “aimer”, commenter et critiquer chaque transaction… En gros, c’est la traduction concrète de l’adage “dis moi ce que tu consommes, je te dirais qui tu es”, et un rêve pour les marketeurs et les e-marchands qui peuvent jouer à plein la carte de la viralité, de la publicité ciblée et du cross-selling (mais Capitaine-Commerce explique ça mieux que moi).
blippy-example
Mais quid de la vie privée? As-t-on vraiment envie (et besoin) de voir ses achats révélés sur le net (même si on peut bien sûr choisir ceux qui apparaissent ou non)? En étendant encore le principe de “transparence”, ici aux transactions bancaires, on repousse les limites de la vie privée, et progressivement, il devient naturel de diffuser des informations que l’on considérait confidentielles par le passé… Un édito de PC INpact revient justement sur cette problématique. Je reprend juste un passage très parlant:
Plus le temps passera, plus ce qui paraissait anormal hier deviendra une norme demain. Là où aujourd'hui nous trouvons anormales certaines rétentions d'informations, nous nous demanderons demain pourquoi nous pensions de cette façon. Plus les années s’écouleront, et plus l’être humain dans son ensemble se piègera tout seul, sans l’aide de personne. Tout du moins si rien ne change et si nous n'y prenons pas garde. Le rêve de bien des dirigeants machiavéliques, et un scénario paranoïaque parfait digne d’une nouvelle de Philip K.Dick.
Un texte qui devrait nous inciter à y réfléchir à deux fois avant de partager toujours plus d’informations sur le net… au risque de voir disparaitre la vie privée au profit de la “transparence”, un concept qui cache en fait l’exposition permanente (et volontaire) de soi, initié par Facebook et les réseaux sociaux.
Sur Techcrunch, le fondateur de Blippy.com, Philip Kaplan, se vante ainsi d’apporter "transparency into normal everyday things.” Et ce n’est que le début, puisque, toujours selon lui, “many of the great businesses of the next decade will be about making information about our behaviors more visible.” (Twitter, Foursquare,… n’étant que les précurseurs) Le match “transparence” vs. “vie privée” ne fait que commencer…
17 janv. 2010

Le site du week-end (social commerce)

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Le site du week-end s’appelle Groupon, il est américain et repose sur la viralité du web pour vendre des services, tels qu’une séance d’acupuncture, un cours de golf ou des réductions sur des livraisons de cookies :) Le principe? Une offre par jour et par ville, pour une durée limitée et un nombre d’acheteurs donné, mais avec à la clé des réductions importantes sur le prix habituel. Si le nombre d’acheteurs requis n’est pas atteint, le deal ne se fait pas, de quoi inciter à diffuser l’offre à son carnet d’adresse!
Le concept d’achat groupé existe/existait déjà il me semble, notamment pour l’électronique et l’électroménager, ou même pour le mobilier avec MyFab.com, mais ici la nouveauté c’est le caractère très local de l’offre, davantage centrée sur les services. Un modèle transposable à la France? Pas sûr: à part Paris, il y a peu de villes offrant une taille suffisante pour rentabiliser un tel service.
groupon logo collective buying power
16 janv. 2010

Internet doit évoluer pour survivre

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Une petite vidéo (en anglais), bien illustrée, qui montre qu’internet doit évoluer pour répondre aux défis à venir: augmentation exponentielle des données échangées, intercommunication des objets, mobilité, etc. Les solutions? Technologies sémantiques, nouvelle architecture des réseaux, sécurisation…

15 janv. 2010

KFC, raciste ou non? Le problème des barrières culturelles à l’heure de l’internet et de la mondialisation

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La chaine de fast-food KFC est actuellement décriée aux Etats-Unis en raison d’une pub australienne diffusée sur le net et jugée raciste. Il s’avère qu’en fait, le clip joue sur des clichés sportifs plutôt que racistes, mais les américains ne comprennent pas une allusion culturelle qui les dépasse…
La pub présente un australien blanc, fan de cricket, entouré de supporters antillais agités… L’australien se tourne vers la caméra “Need a tip when you’re stuck in an awkward situation?”  (grosso modo, “besoin d’un moyen de s’échapper d’une situation délicate?”), avant de passer à ses voisins un énorme “bucket” de poulet, si caractéristique de KFC à ses voisins, ce qui a pour effet immédiat de les calmer. Et de conclure: “too easy!”



Les internautes américains y ont vu un honteux cliché raciste (le poulet frit est associé aux noirs-américains du sud), alors que pour les australiens il ne s’agit que d’une allusion à une rivalité sportive: les Caraïbes sont en effet de redoutables opposants des Australien en cricket!
Plus qu’une scène raciste, il s’agissait donc pour KFC de représenter –maladroitement, certes - l’expérience de quelqu’un pris au milieu d’un groupe de supporters de l’équipe concurrente. Mais les américains qui ne jouent pas au cricket n’ont pas pu saisir la référence… A l’heure de l’internet et des marques globales, il reste encore des codes culturels et des stéréotypes locaux qui ne passent pas les frontières… KFC a décidé de retirer cette publicité des écrans australiens.
13 janv. 2010

Comment rendre des burgers appétissants? (bis)

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J’avais déjà évoqué le sujet en aout dernier, avec le site cheeseandburger.com qui faisait la promotion du fromage du Wisconsin (sic): un écrin soigné pour présenter différentes recettes assez élaborées.
Cette fois-ci, plongée du coté des fast-food, avec cette vidéo qui présente différentes astuces pour “maquiller” les hamburgers dans les pubs et donner une envie irrépressible (ça reste à voir) de les acheter…

 
(via William Rejaut)
 

Et en Français, l’interview de Bruno Comtesse, photographe de publicité qui travaille notamment pour McDonald’s et Heineken.  Glaces en pâte à modeler, bière trafiquée, steaks cuits au chalumeau… il dit tout sur les petits trucs qui rendent les aliments si appétissants dans les pubs. Le tout repose sur des enquêtes très sérieuses sur les gouts des consommateurs et leur vision des produits. Édifiant!