28 déc. 2010

#NB10, ce n’est pas fini

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En octobre, j’avais participé à la Nuit Blanche à Paris, en tant que Twitt-Reporter (cf. ce post). Juste un petit mot pour vous dire que les plus belles photos de cette édition 2010 sont exposées rue de Rivoli et place du Louvre, autour de la mairie du 1e arrondissement, avec des twitts en guise de légende. C’est jusqu’au 10 janvier, il ne reste donc plus que quelques jours pour aller les voir!

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27 déc. 2010

PagesJaunes sort un Google StreetView-Like. Et alors?

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Pages Jaunes vient juste de lancer un nouveau service appelé “Urban Dive”, pour l’instant en béta fermée. Mais tout le monde peut s’inscrire et recevoir un mot de passe pour tester le site.

Une fois l’invitation décrochée, rien de vraiment original pour les habitués de Google StreetView : il s’agit d’une reproduction HD de Paris (prise par un robot inspiré de celui utilisé par la NASA sur Mars) dans laquelle on peut naviguer. Le service sera progressivement étendu à d’autres villes.

 

UrbanDive, plongez au cœur de la ville ! from UrbanDive on Vimeo.

A première vue, la navigation est plus fluide sur Urban Dive et la qualité des images meilleure. Mais cela suffira-t-il à faire la différence face à un Google Street View bien établi?

Un des atouts que l’on s’attend à trouver sur Urban Dive vs. StreetView, c’est l’intégration des services locaux au mapping, mais cet élément n’est pas encore vraiment poussé… effet béta, peut-être? Une chose est sûre : pour Pages Jaunes, la marche sera longue pour rattraper le retard pris sur Google qui a commencé à mailler le territoire depuis longtemps.

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Surtout, le point fort de StreetView est d’être directement intégré au moteur de recherche de Google, lui même très souvent utilisé comme page d’accueil par les internautes. Une avance considérable que Page Jaunes ne pourra jamais rattraper.

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Avec Urban Dive, on a l’impression d’un combat perdu d’avance, un coup d’épée dans l’eau. Un peu comme le Géoportail (qui à ma grande surprise existe encore) : technologiquement meilleur que Google Maps, celui-ci n’a jamais réussi à émerger face à un Google en position dominante, certes, mais aussi pro de l’ergonomie et de la simplicité.

Jusqu’à présent, le groupe PagesJaunes a plutôt bien pris le virage numérique (internet et mobile), comme l’expliquait cet article des Echos en juin dernier. Avec Urban Dive, ergonomie, simplicité et technologie sont au rendez-vous, mais cela suffira-t-il à faire la différence face à un Google hégémonique? Sans doute pas, à moins d’apporter une vraie nouveauté.

15 déc. 2010

Samsung Wave vs. Galaxy S (test)

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Depuis septembre, je fais parti du programme Samsung Mobilers. J’ai ainsi pu tester deux portables de la marque : le Samsung Wave et le Galaxy S. Mes avis au jour le jour sont disponibles ici, mais là, il s’agit de tirer un bilan et de voir à qui s’adressent ces deux appareils.

Le Samsung Wave :
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Avec sa coque en aluminium brossé et son design attrayant, le Wave fait figure de mobile haut de gamme. Il utilise le système d’exploitation Bada développé par Samsung et dispose d’un écran super Amoled de 3,3’. Polyvalent, ce portable intègre les réseaux sociaux, les emails, des jeux, un appareil photo 5 méga pixel avec flash, gère la HD et permet une navigation internet fluide. Son processeur de 1Ghz est un atout certain. La navigation est intuitive et les possibilités de personnalisation nombreuses, grâce aux widgets et applications disponibles sur le Samsung Store. Il est possible de combiner ses différents comptes (email, Facebook, Twitter, téléphone) pour gérer ses contacts.

Pour qui ? A l’utilisateur pas trop geek qui veut un portable complet et simple d’utilisation, pour téléphoner, prendre des photos et consulter les réseaux sociaux.
Les + ? Appareil photo de bonne qualité, design et matériaux, puissance du processeur.
Les – ? Un magasin d’application encore peu fourni face à Android et Apple et l’absence d’une appli Google Maps pour le GPS.

Le Galaxy S : image
Avec sa coque tout en plastique, le Galaxy est moins sexy que le Wave… mais il dispose d’un écran plus grand (4 pouces). Très complet, il tourne sous Android et intègre tous les services Google (Maps, Gmail, Chat, Picasa…) ainsi que l’Android Market qui offre un choix intéressant d’applications. Au quotidien, le Galaxy se révèle facile d’utilisation, polyvalent et fiable. Il prend des photos correctes sur le vif, il permet une navigation confortable sur internet (moins que sur la Galaxy Tab, of course, mais c’est une autre histoire…) et accessoirement, permet de téléphone, via le réseau classique ou Skype.

Pour qui ? Une personne exigeante, un peu geek qui veut un portable à tout faire avec de nombreuses possibilités de personnalisation.
Les + ? L’écran large et l’Android Market.
Les – ? L’absence de flash sur l’appareil photo, le design cheap.


Et l’iPhone dans tout ça ? Bien sûr, la comparaison avec l’iPhone est inévitable.Pendant mon test du Galaxy, beaucoup de gens ont même cru que s’en était un. De loin la ressemblance est en effet assez frappante. Niveau aspect, le Galaxy a un écran plus large et une coque plus fine. Autre atout : depuis la mise à jour Froyo, le Galaxy lit le flash. Après c’est une question de préférence entre deux systèmes plus ou moins fermé : celui d’Apple et celui de Google. Personnellement, je préfère la logique Google, plus ouverte que la marque à la pomme. A chacun de faire son choix.
14 déc. 2010

Le #Web10 en un mot : électrique

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Le Web10 avait un sponsor étonnant : Renault. Etonnant, car on ne s'attends pas à trouver un constructeur automobile dans un évènement techno. Et s'il fallait parler d'high tech sur ce secteur, je me tournerais plutôt vers BMW, Fiat ou même Citroën, qui ont développé des applications et des stratégies digitales innovantes.

Par exemple, Citroën a pris récemment le tournant numérique, symbolisé dans la signature "creative technology". Elle a ainsi développé des applications iPhone "car to web", mis en place un configurateur tactile en concession pour la DS3 et va même tenter de fédérer ses clients sur le net via une plate-forme communautaire.

Quant à Renault, qui veut “conduire le changement”, la marque a encore du travail à faire pour apparaitre à la pointe de la technologie. Elle s'est donc lancée dans une opération de séduction des leaders d'opinion et utilise sa gamme de véhicule électrique comme vitrine. Le stand Renault était immanquable dans le hall principal du Web et c'est son PDG, Carlos Ghosn, qui a ouvert l'évènement.

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De son discours, je retiens que Renault consacre 15% de son budget de com au digital, qu'ils voudraient aller plus loin, plus vite, mais manquent de gens vraiment compétents. Sur le stand, les modèles électriques à venir étaient présentés, ainsi que les infrastructures nouvelles qui en découlent : bornes de recharge, batteries "quickdrop" (échangeables en 3 minutes), recharges express... Une application iPhone permet de voter pour déterminer les points d'installation des premières bornes.

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En Israël, une expérimentation à grande échelle a débuté : c'est le projet Better Place, que son fondateur, Shay Agassi, a présenté au Web.

Tout ça est bien beau, mais Renault parviendra-t-il à imposer sa vision du véhicule électrique? S'agit-il d'un projet réaliste ou d'une simple opération de com (couteuse!) destinée à rejaillir sur l'image de la marque en général?

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Pour l'instant, l'enjeu est clairement un enjeu d'image plutôt qu'un enjeu commercial : le modèle présenté au Web, le Twizy, vise une niche, par son design décalé (et vraisemblablement par son prix). Réponse fin 2011.

13 déc. 2010

Le #Web10 en un mot : ludique

3 commentaires
La semaine dernière, c'était LeWeb, la big conférence geek de l'hiver. Et c'était à Paris. Cerise sur le gâteau, j'ai eu la chance de pouvoir y aller :) Le niveau des intervenants présents était impressionnant, puisqu'on pouvait aussi bien croiser des américains de la Silicon Valley que des développeurs japonais au hasard des allées.

Au coeur de cette édition : le jeu et le divertissement. Que ce soit Charlie Kindel de Microsoft qui a qualifié le Windows Phone de Xbox Phone (mais a refusé de donner des chiffres de vente) ou Myspace qui s’est reconverti dans le social entertainment pour exister face à Facebook, tous les acteurs du web semblent surfer sur cette tendance ludique.

Zynga, l’éditeur de Farmville et autres jeux stupides exploitant le "social graphe" des utilisateurs de Facebook (comprendre : "qui spamment tout le monde") avait un grand stand dans le hall principal. J'ai même eu droit à une photo (je censure).


Grand moment : l'arrivée sur scène de Loic Le Meur déguisé en Angry Bird, personnage d'un jeu très simple et addictif pour smartphones, en passe de devenir culte. Étonnamment, l'appli est payante sur iPhone mais gratuite sur Android. Et c'est le modèle gratuit, financé par la pub qui s'avère le plus rentable, car il décuple la viralité.



L'essor du gaming n'en est qu'à ses débuts : avec les "casual games" et les "social games", c'est une toute nouvelle population de joueurs qui apparait. Et ceux-ci sont prêts à ouvrir leurs portefeuilles, si l'on en croit l'exemple japonais : là-bas, DeNa, éditeur d'un réseau social mobile dédié au jeu attire près de 20 millions de joueurs et génère 1,2 milliards de dollars de recettes (soit 60$/joueur)... en vendant principalement des biens virtuels.
D'après Sébastien de Halleux, fondateur de Playfish, "Il y a 200 millions de personnes qui jouent aux jeux en ligne, soit une personne sur 5 en ligne." La marge de progression est donc encore forte... 

Dilbert.com

Mais la vraie star du Web10, c'était lui : le canard de Yahoo, le goodie qui s'est arraché... en rupture de stock en quelques heures.

11 déc. 2010

Evénementialiser son site web

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Un site, ça vit, ça évolue. Nouvelle maquette, évolutions techniques, optimisation, les raisons de changer sont nombreuses. (D’ailleurs à ce sujet : à quoi ressemblaient Facebook, Myspace, Amazon ou Blogger à leur naissance?)

Quoi de mieux que de mettre en scène ces changements et créer l’évènement autour ? Dernier exemple en date : Petit Bateau, la marque mythique de vêtements (propriété du groupe Yves Rocher), avec la “démolition” de son site, un peu à l’image de la démolition du Royal Monceau.

Le principe ? Détruire l'ancien site à l'aide d'un jeu de casse-brique afin de découvrir le nouveau. En bonus, la possibilité de bénéficier d’une réduction sur la e-boutique allant jusqu’à 30%. Un concept plutôt malin et ludique, qui cadre bien avec la marque.

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Agence : BETC Euro RSCG

9 déc. 2010

Facebook te fiche

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Facebook te fiche, ne t'en fiche pas from bf_gsara on Vimeo.

Une campagne belge pour montrer les dangers de Facebook et des réseaux sociaux en général. Qu’en pensez-vous?

2 déc. 2010

Andrée Putman à l’Hotel de ville

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J’ai découvert Andrée Putman il y a quelques années, à la faveur d’un portrait dans Challenges ou l’Express. Je me souviens avoir été frappé par son style, audacieux tout en étant emprunt de classicisme. Mais surtout par sa photo, presque iconique, qui illustrait l’article : il traduisait une impressionnante détermination et une part d’énigme.

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Puis en septembre, j’ai croisé Olivia Putman, sa fille, qui dirige l’agence Andrée Putman, à l’occasion de la présentation de la Ritual Collection créée pour Nespresso. Et là, la mairie de Paris lui rend hommage avec une rétrospective (gratuite) à l’hôtel de ville, jusqu’au 26 février.


Andrée Putman, l'ambassadrice du style à l'Hôtel de Ville
envoyé par mairiedeparis. - Découvrez plus de vidéos créatives.

Après de longues minutes à attendre dans le froid (l’exposition est visiblement un beau succès), j’ai pu en découvrir davantage sur cette artiste, une designer, mais surtout un oeil, une patte, un style.

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Andrée Putman créée des objets, repère les plus belles créations, les assemble. Elle arrange les matières, les couleurs et les formes. Au delà du fonctionnel et du matériel, elle crée un univers, un monde épuré et sobre, avec des touches d’extravagance.

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Sous les voutes de la salle St Jean, le piano Voix Lactée côtois la salle de bain à damier de l’hôtel Morgans, les fauteuils du Concorde ou les tasses Nespresso. Un ensemble hétéroclite, certes mais cohérent et presque intemporel.

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Entourée d’artistes depuis son enfance, Andrée Putman est aussi une femme du monde, prise entre New York et Paris. De l’abbaye de Fontenay où elle a passé son enfance jusqu’au papier glacé des magazines japonais, en passant par les folles nuits du Palace, l’exposition retrace aussi l’ascension et le parcours hors du commun d’une femme qui, à 85 ans, mérite son titre d’”ambassadrice du style”.

Une exposition et une artiste à découvrir jusqu’au 26 février.