29 nov. 2009

Le site du week-end (pour les fans d’Ikea)

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Le site du week-end s’appelle Ikea Hackers: depuis 2006, il répertorie tous les usages non prévus que les gens font des meubles Ikea, des serres-livres transformés en porte-manteaux aux meubles pour enfants transformés en poulaillers… les possibilités de customisation semble n’avoir qu’une seule limite: l’imagination. Et il y a même un forum pour s’échanger les bonnes idées.

Un bon exemple de l’appropriation d’une marque par ses fans: ce site pourrait concerner tous les meubles, mais là il s’agit uniquement d’Ikea, une marque globale dont les produits se retrouvent dans les foyers du monde entier, de quoi créer un lien qui dépasse les différences culturelles et initier une communauté transnationale, grâce au web.

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25 nov. 2009

Folksonomie: encore 5 liens sur l’entreprise du futur

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- Entreprise 2.0 : livre blanc sur le Social Learning
“Savoir collaborer, partager ses connaissances et les valoriser font aujourd'hui partie de véritables compétences requises. L'employé est un être humain apprenant continuellement et devant à chaque moment remettre en cause son mode de fonctionnement pour s'adapter aux évolutions de son environnement de travail. Les outils de collaboration doivent l'aider dans cette démarche : les outils doivent alors ressentis comme une aide, un support, une opportunité plutôt que comme une menace ou un frein. L'adoption d'un outil de collaboration implique donc sa nécessaire compréhension qui doit passer par l'accompagnement au changement.”
Lire la suite sur le blog de Cédric Deniaud
 

- Job 2.0
“I interviewed at quite a few places as part of my post-grad job search. But when I first walked into this building, I knew it was the place I wanted to work. The place I HAD to work: bright colors, open work spaces, smiling employees, craftily named conference rooms, a foosball table… not to mention the flexible work schedule and a staff I can only describe as the most creative, energetic, adventurous group of people I’ve ever met”
Lire la suite sur le blog de Communispace

- Utiliser Facebook sur son lieu de travail?


En voir plus sur le blog de l’Actu en Patate

- Internet au travail, les entreprises serrent la vis
«L'Internet est entré dans les mœurs. Les entreprises cherchent comment reprendre le contrôle. Nous allons probablement vers des autorisations plus spécifiques, en fonction des missions, du secteur.» Un tiers des patrons voudraient verrouiller leur Internet, un autre mieux le contrôler, à en croire un sondage réalisé par Sophos. Seuls 30 % des patrons ne s'inquiètent pas d'un Internet libre. En face, les jeunes salariés n'envisagent pas d'être privés de Facebook. Selon la société de services informatiques Telindus, un tiers des 18-24 ans assurent tout simplement qu'ils démissionneraient.
Lire la suite sur LeFigaro.fr

- De l’intérêt de ne pas façonner la génération Y
“Faut-il réellement les intégrer ? Non je ne pense pas. Ça serait là justement le meilleur moyen de gâcher le potentiel disruptif qui sommeille en eux. “Qui sommeille” ? Oui car l’arrivée en entreprise est un gros choc culturel et qu’il est très facile de gommer ces fameuses différences et de les faire renter dans le moule (Lotus Notes, MS Project, réunion du lundi matin, respect de la chaine de commandement et de la hiérarchie…). Mais c’est là tout l’enjeu de cette “non-intégration” : ne pas les façonner à la sacro-sainte culture d’entreprise mais exploiter plutôt leur candeur pour remettre en cause l’existant et trouver des pistes d’amélioration dans des directions que les plus anciens n’osent plus emprunter. Les américains appellent ça “thinking outside the box“, et nous allons en avoir dramatiquement besoin car les entreprise françaises ne sont pas un modèle de compétitivité dans le monde.”
Lire la suite sur le blog de Fred Cavazza
24 nov. 2009

L’administration se lance dans les Business Games

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On connaissait les “Business Games” à destination des étudiants de Danone, L’Oréal ou Google… C’est aujourd’hui l’administration Française qui se lance sur ce créneau avec Administration 2020, sous l’impulsion d’Eric Woerth, Ministre du Budget et de la Réforme de l’Etat.

Par équipes de deux à trois étudiants, les participants sont invités à “bâtir l’administration de demain” en présentant un projet de modernisation ou de simplification de l’Etat. La finale aura lieu en Mars prochain, à Bercy, devant un jury présidé par Eric Woerth.

A gagner? Des lots “high-tech” (=des logiciels offerts par Microsoft), le financement d’un voyage d’étude et des promesse de stage! Un moyen pas très couteux de faire remonter des idées neuves, tout en sensibilisant de futurs diplômés à la réforme de l’Etat. Une initiative qui ravira tous les wanna-be Enarques…

administration 2020 business game

22 nov. 2009

Le site du week-end (shopping)

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Le site du week-end n’a pas encore ouvert, et pour cause, c’est celui du CyberMonday qui commence demain. Cette version française d’un concept américain dure en fait une semaine…

Au Etats-Unis, le vendredi qui suit Thanksgiving (le 4e jeudi de novembre) est le “Black Friday”, c’est à dire le début du rush de Noël, avec des promos impressionnantes, des ouvertures matinales et des émeutes dans les magasins. Les soldes en France, c’est rien à coté. Au fil des années, c’est même devenu une quasi-institution, puisque c’est même un jour férié dans certaines entreprises!

Depuis les années 2000, le même phénomène s’est retrouvé sur internet, mais le lundi suivant, beaucoup d’Américain n’ayant accès à internet à haut débit qu’au bureau jusqu’à une période récente. A l’occasion de  ce CyberMonday, les e-commerçants rivalisent de promos et d’offres spéciales pour attirer les cybershoppers, ce qui en fait l’un des jours les plus importants de l’année pour le ecommerce US.

En France, c’est l’hyperactive Catherine Barba (“la grand mère de l’internet en France”) qui a importé le concept via sa société Malinéa/Cashstore. 200 sites se sont réunis pour proposer des offres exclusives et (très) attractives. A découvrir demain.

 

 

Via Teknologic

18 nov. 2009

Folksonomie: 5 liens sur l'entreprise du futur

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J’inaugure une nouvelle rubrique sur ce blog: une sélection de liens autour d’un thème, réalisée à partir de mes bookmarks delicious. Aujourd’hui, c’est à propos de l’entreprise du futur: saura-t-elle prend le virage 2.0? Deviendra-t-elle connectée, collaborative, plus ouverte et diverse? Sera-t-elle profondément bouleversée par une génération de “digital native” que l’on dit disruptive? A voir…

 - L’Entreprise 2.0 expliquée à nos managers en 10 principes
“Un des malentendus les plus fréquents lorsque l’on parle de l’Entreprise 2.0 à nos managers, c’est leur propension à réduire cette conception à une seule panoplie d’outils collaboratifs, ouaibdeuzéro (guillemets avec les doigts). […] Nous importons depuis internet une culture des usages électroniques qui va profondément modifier notre rapport à l’organisation. Et ces modifications impliquent des changements importants dans les principes de management.
[…]
La réputation construite par un collaborateur sur l’intranet et internet devra être prise en compte d’une manière ou d’une autre au sein de l’entreprise. Inversement, une compétence construite et validée par un intitulé de poste au sein de l’entreprise ne trouvera pas nécessairement de légitimité auprès des collaborateurs si cette compétence n’est pas saluée par une réputation significative sur l’intranet/internet.”
Lire la suite sur le blog Heavy Mental

- La génération Z accule l'entreprise à l'adoption du Web 2.0
“Frost & Sullivan rappelait récemment que les cultures d'entreprises, particulièrement européennes, avaient tendance à encore freiner l'adoption des systèmes de communication 2.0. Pourtant, selon une étude de Watson Wyatt, ces derniers s'intègrent de plus en plus dans les habitudes de travail des entreprises. Une des raisons qui explique ce phénomène est l'arrivée sur le marché des "digital native" : une génération qui a grandi dans un environnement numérique et pour qui l'utilisation de ces outils est naturelle. "Le passage à ces outils connaît un succès qui va s'accentuer dans les cinq prochaines années".”
Lire la suite sur le site de l’Atelier

- The Gen Y Guide to Web 2.0 at Work



View more presentations from Sacha Chua.


- Comment les entreprises apprivoisent le Web 2.0
“C'est une déferlante. Facebook, LinkedIn, Viadeo, Twitter et autres outils dits « 2.0 » séduisent des millions de salariés à travers le monde. Difficile pour les employeurs d'ignorer ces outils et la logique participative qu'ils imposent. « Or, ils font voler en éclats les mécanismes traditionnels de fonctionnement des entreprises. Les rapports au temps, la notion d'espace géographique, les relations à la hiérarchie, le partage de l'information… tout est bouleversé »,estime Serge Perez, président de l'agence Les Ateliers Corporate. Dans cet univers en constante mutation, les sociétés cherchent leur voie. Beaucoup tentent de recréer cette dynamique à l'intérieur de leurs murs. En la matière, pas de recette toute faite. “
Lire la suite sur LesEchos.fr

- Douze principes du Web en passe de modifier le travail en équipe
“La possibilité de choisir ses tâches…
Qu'il s'agisse de contribuer à un blog ou de travailler sur un projet « open source », chacun doit pouvoir choisir de collaborer selon ses centres d'intérêt.
… ainsi que les membres de son équipe.
Les groupes de travail s'auto-construisent et s'auto-organisent, à l'instar de toute communauté en ligne, où chacun a la liberté de créer des liens avec certains individus et d'en ignorer d'autres.”
Lire la suite sur LesEchos.fr

Et plus de lien sur delicious
16 nov. 2009

NOMIYA, une expérience à découvrir au Palais de Tokyo

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Si vous êtes à la recherche d’un lieu exceptionnel à Paris, découvrez Nomiya au Palais de Tokyo. Cette cabine suspendue offre une vue incroyable sur la Tour Eiffel, la Seine, le musée du quai Branly, les toits de Paris…
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Installé dans le cadre de l’exposition Art Home, le Nomiya est en fait un restaurant éphémère, inspiré par les mini-restaurants japonais. La salle se compose d’une unique table, pour plus de convivialité, et à la nuit tombée, la capsule de verre et de métal crée par l’artiste Laurent Grasso prend des couleurs bleutées et rosées, comme les aurores boréales…sublime et féérique. Le menu change à chaque repas, selon l’inspiration du chef Gilles Stassart: dépaysement garanti dans un cadre d’exception.
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Bon, tout ça est pour l’instant hors de mon budget (60€ le déjeuner, 80€ le diner), et de toute façon, c’est très vite complet. Mais des visites gratuites sont proposées.
L’exposition comprend également un jardin potager niché au cœur du palais et un atelier-cuisine dans lequel il est possible de suivre des cours (20€). 

IMG_3796  (désolé, mes photos sont pas belles, promis, je demande un appareil photo pour noël!)

Réservations et plus d’info sur le site d’Art Home.
15 nov. 2009

Le site du week-end (#oubli)

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Plus qu’un site, c’est un service bien utile que je présente aujourd’hui: Google vient de lancer son “dashboard” qui permet d’avoir une vision synthétique des données personnelles accumulées par le moteur de recherche.
Sur une même page, apparaissent l’ensemble des services associés à un compte utilisateurs. Et il faut dire que comme Google n’est pas que Google, mais aussi Gmail, Blogger, Picasa, Analytics, Youtube, Google Document, et j’en passe, ça commence à faire beaucoup de données.
Google connait ainsi mon blog, mon historique de recherche, la liste de mes contacts, mes mails, les vidéos que j’ai visionnées, etc. J'ai ainsi pu remonté tout l'historique de mes recherches (enfin, celles que j'ai faites en étant connecté à mon compte) jusqu'en 2007... soit près de 13 000 requêtes.
A coté de chaque compte, un lien vers les règles de confidentialités du service est installé, ce qui est bien utile. En effet, qui se souci des CGU (conditions générales d’utilisation), ces longs textes indigestes, lors de la souscription d’un service en ligne (gratuit en plus)?
Dashboard est donc un premier pas de Google vers plus de transparence et de pédagogie envers les utilisateurs, alors qu’est lancé le débat sur le droit à l’oubli sur internet. Rappelons que Google a notamment été critiqué pour sa politique de conservation des données.google-evil-big-brother-privacy
13 nov. 2009

Est-ce que Google nous rend idiot?

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Je n'ai pas la réponse à cette question (que beaucoup de gens se posent visiblement), mais on sait au moins que Google ne filtre pas ses suggestions de recherche:

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Quand on y pense, quelle ironie de demander ça à Google! Mais sinon, à qui demander? Un bel exemple du caractère hégémonique du moteur de recherche, qui a réponse à tout (ou presque)

(via padawan.info)

12 nov. 2009

Le droit à l’oubli, qu’est-ce-que c’est?

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Le droit à l’oubli était le thème d’un “atelier-débat'” ce matin à Sciences Po, en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet (NK_M), secrétaire d’Etat à l’Economie numérique, amis aussi d’avocats, de journalistes, du président de la Cnil, de responsables de Microsoft, Skyblog, Google, Facebook et j’en passe.
Petite définition pour commencer, piquée à Libération: “L’idée du droit à l’oubli numérique est que tout internaute pourrait faire supprimer les données personnelles, laissées volontairement ou récupérées à son insu sur Internet, et qui, aujourd’hui, l’encombrent dans sa vie professionnelle, familiale ou sociale. Cela peut aller de l’effacement d’un casier judiciaire à des photos dénudées publiées par un ex vengeur.”
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Ambitieux, nécessaire, techniquement irréaliste, juridiquement impossible, stupide, irresponsable ? Les avis sur la question sont partagés et le débat n’a pas vraiment réussi à éclaircir la question, entre Google qui indexe tout ce qu’il trouve sans état d’âme (c’est là le cœur de son business model) et les défenseurs de la vie privée qui voudraient instituer un droit de regard (de censure diront certains) des utilisateurs sur le web.
Une certitude: le problème tient à la nature même d'internet: vaste espace transfrontalier aux capacités de stockage inégalées et dont les données se propagent très facilement: il est impossible d’en contrôler et d’en maitriser le contenu. Et de nouveaux défis apparaissent tous les jours, notamment avec la généralisation de la géolocalisation et ses applications marketing, ou encore de la publicité contextuelle ou comportementale...
Comme solution, NKM privilégie une “charte d’engagement” des différents acteurs de l’économie numérique plutôt qu’une loi difficilement applicable. Sur Twitter (le débat, abondamment commenté pouvait être suivi grace au hastag #oubli), les commentateurs soulignaient plutôt l’importance de la formation et de l’éducation des jeunes et de leurs parents. Avec un bon vieux principe: toujours réfléchir avant de poster quelque chose sur internet.
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Parmi les données plus ou moins intéressantes que j’ai relevées dans le débat:
- un responsable de Skyblog, cravaté et cheveux gominés nous apprend que chaque jour, 1 million de nouvelles images sont publiées, dont 30 000 modérées, par une équipe de 60 personnes. Skyblog, c’est quand même 28 millions de sites perso en Europe.
- M. Google annonce moins de pubs dans le futur, mais toujours plus ciblées… A priori il n’existe pas de traduction en anglais pour “droit à l’oubli”
- une charte (encore une) va être mise en place par les cabinets de recrutements pour encadrer les pratiques concernant les réseaux sociaux.
- le groupe PagesJaunes est le leader de la pub online en Europe.
- Google a créé un "dashboard" qui permet de synthétiser l'ensemble des données associées à son compte, ainsi que de retrouver les conditions générales d'utilisation de ses services (les textes super longs que personne ne prend la peine de lire).
10 nov. 2009

“Art Nouveau Revival” au Musée d’Orsay

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Jusqu’au 4 février a lieu au Musée d’Orsay l’exposition “Art Nouveau Revival” qui revient sur ce courant artistique du début du 20e siècle et sur ses réinterprétations successives, dans les années 30, 60 , 70 et plus récemment. Photo0173
Cinq salles composent cette exposition et retrace les différentes étapes de la réhabilitation de ce courant décrié à son origine: “L’hommage des surréalistes”, “Le design organique”, “Psychédélisme”, “C’est la mode” et “Naturalisme”. Avec la juxtaposition de nombreuses peintures, affiches, éléments de mobilier, objets divers, pochettes de disques…des différentes décennies, l’exposition entend montrer la richesse et l’influence de l’Art Nouveau sur le XXe siècle, même (surtout) là où l’on ne l’attend pas.
La visite de l’exposition est bien sûr à compléter avec les collections permanentes du musée d’Orsay. Il vaudrait même mieux commencer par les salles Art Nouveau (magnifiques) avant de visiter l’expo “revival”, histoire de respecter la chronologie (et de ne pas rester sur sa faim, puisqu’il n’y a finalement que peu d’œuvres de la période dans l’exposition).
 Photo0183 (Verner Panton, Phantasy Landscape, Cologne, Visiona , 1970)

Surprise aussi, la présence d’un parfum au musée: la version été 2009 du Male de Jean-Paul Gaultier, aux inspirations psychédéliques:
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Les objets contemporains ont-il leur place au musée? Quel autre parfum, ou autre objet, mériterait d’être exposé?
9 nov. 2009

Chirac est partout…

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Come back réussi pour l’ancien Président de la République, grâce à ses mémoires publiées ces jours-ci. Pour compléter sa couverture média qui mixe interviews radio, couvertures de magazines et publication d’extraits choisis, Jacques Chirac a aussi remis le premier prix de sa fondation pour la prévention des conflits lors d’une cérémonie à la Sorbonne, en présence de… Nicolas Sarkozy. Rien de mieux pour susciter le buzz que deux anciens rivaux réunis pour de pseudo réconciliation. Mais quand la campagne de promotion s’est en plus télescopée avec le renvoi en correctionnelle de l’ancien président dans l’affaire des chargés de mission de la mairie de Paris, l’éditeur a du jubiler…

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Toutefois, les “affaires” ne semblent pas passionner les foules, puisque la cote de popularité de Jacques Chirac est au plus haut: 60% des Français considère qu’il a été un bon président... En cette période de crise économique et de défiance vis à vis du gouvernement, il bénéficie sans conteste d’une vague de nostalgie, sur le thème du “c’était mieux avant”: le Figaro le présente ainsi comme l’un des hommes politiques préférés des Français.

Un engouement qui ne s’est pas démenti ce week-end lors de la foire du livre de Brive (dans son fief de Corrèze, certes): les chaines d’info ont montré en boucle les images de la foule qui se pressait sur le stand de l’éditeur Nil et évoquaient quelques malaises, une affluence digne de l’ouverture de l’Apple Store! 

Pour l’anecdote, la Chirac-mania se place même là où l’on ne l’attend pas… Dans les pages mode de Challenges, par exemple, avec cette page surréaliste (et nostalgique) qui évoque le “style Chirac” et pose “la question centrale”: “n’est-ce pas ridicule de ressembler à Chirac circa 1977 en 2009?”

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8 nov. 2009

Le site du week-end (politique et polémique)

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Le site du week-end (et de la semaine) est bien sûr celui du grand débat lancé par Eric Besson sur l’identité nationale. Chaque français est invité à apporter sa contribution sur le site www.debatidentitenationale.fr. Un sujet hautement polémique.
Comme souvent pour les sites gouvernementaux/administratifs qui connaissent une forte médiatisation , la montée en charge est difficile. Si les serveurs ont tenu le coup, c’est du coté “humain” que ça coince: la modération,  tel que le rapporte l’Express, est laborieuse. Mais le ministère a semble t-il pris conscience du problème et le rythme de publication s’est accéléré ce week-end. Reste maintenant à savoir ce qu'il en ressortira.

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4 nov. 2009

Géomarketing, cosmétique, Argentine, Ecommerce: quelques liens en vrac

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Puisque Delicious ne suffit pas à assouvir ma passion du partage de l’info, voici un petit pot-pourri d’articles et d’infos dignes d’intérêt, découverts ces derniers temps:

- un article d’Edouard Borie sur le géomarketing appliqué à la restauration, qui fait écho à mon bref article sur les applications de l’internet mobile pour les commerces traditionnels, et aussi à cet article plus ancien sur le géomarketing. Avec la généralisation des GPS, la géolocalisation et son corollaire, le géomarketing sont promis à un très bel avenir (ça tombe bien, j’ai suivi un cours intitulé “Marketing and Geography” à Toronto!)


- dans l’Expansion, l’interview de Ruben, un ami qui a passé un an en Argentine (donc pendant que j’étais à Toronto, pour ceux qui suivent). Il revient sur son expérience et fait la pub des échanges universitaires (et de Sciences Po). Un témoignage qui devrait en inspirer plus d’un.

- un article en Anglais sur le blog de Communispace (compagnie dont j’ai déjà parlé ici), expliquant qu’en termes de “consumer insight”, il ne sert souvent à rien de démultiplier le nombre de personnes interrogées, en dépit du caractère rassurant des “big numbers”.

- un article du blog de Greenzer (dédicace @weboyer) à propos de la beauté bio, avec l’ouverture de trois nouvelles boutiques à Paris. Indéniablement, la cosmétique naturelle et responsable est en passe de devenir bien plus qu’une simple tendance: un vrai segment. Dans le même domaine, on peut aussi citer Natura Brasil dont j’avais croisé la DRH à une conférence il y a quelque temps (mais je ne bloguais pas à l’époque, donc je n’en retrouve pas la trace…).

logo priceminster- une enquête bien fouillée de Challenge sur la stratégie de Priceminister, le petit français qui a décidé de s’attaquer au géant Ebay, non sans succès. Jugez plutôt: 10 millions de visiteurs uniques par mois, 17 millions de colis par an, un chiffre d’affaire de +100 millions d’euros, et des perspectives de croissance en France et à l’international…

- pour conclure, un article des Inrocks en forme de plaidoyer pour que la nuit parisienne ne s’éteigne pas. Il faut dire que face à une ville telle que Londres, la nuit parisienne fait pâle figure: fermeture de boites, renforcement des sanctions contre les bars, licences de nuit délivrées au compte goutte… le tableau est peu réjouissant. Extrait choisi :« On veut la tranquillité et la fête. On a de plus en plus de mal à supporter l’autre, à accepter le bruit, le compromis. Nous sommes dans un pays de normes, on a une nuit à l’image de notre pays. »

2 nov. 2009

L’internet sur mobile profitera-t-il davantage au commerce traditionnel qu’au e-commerce?

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A mesure que les forfait internet illimités se généralisent, on parle de plus en plus de m-commerce, la version mobile du commerce électronique: les sites marchands se lancent progressivement sur ce nouveau créneau, à l’image d’Amazon qui vient de lancer son application pour Iphone.

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Mais finalement, le téléphone portable ne sera-t-il pas encore plus profitable pour le commerce traditionnel que pour les “pure players”? Aux Etats-Unis par exemple, le chiffre d’affaire des ventes générées en magasins grâce à internet représentent déjà plus de 8 fois le CA du commerce en ligne: le web est un gigantesque vecteur de ventes, online et offline (il est juste plus difficile de “tracker” les ventes offline).
On peut anticiper un même phénomène avec le mobile, d’autant plus qu’il est aujourd’hui toujours plus facile de faire un achat dans un magasin que sur un téléphone, tant le process d’achat sur un écran de téléphone est peu pratique.
Les mobiles nouvelle génération permettent d’imaginer de nombreuses applications pour les magasins physiques: les GPS intégrés et les informations recueillis grâce aux terminaux ouvrent la voie à des campagnes géolocalisés de couponing et à un marketing ultra-ciblé, notamment. Ou encore des applications développées par des magasins "en dur" pour présenter leurs offres et leurs promotions du moment. Autant d’éléments qui, bien utilisés, devraient contribuer à booster le trafic des magasins physiques.
1 nov. 2009

Le site du week-end (pour les voyageurs)

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Cette semaine, un site mis en place par l’Union Européenne, pour favoriser la compréhension entre les peuples: http://www.fastenseatbelts.eu

C’est ainsi que l’on découvre que le baisemain est toujours d’usage en Roumanie et en Pologne, que montrer sa semelle en Turquie est une insulte, que commander un cappuccino après 11h en Italie est très mal vu, et plein d’autres détails qui éviteront des impairs à l’étranger!

 

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