29 sept. 2009

Iphone, clés 3G et Internet illimité: le cauchemar des opérateurs?

Réagir
Un article intéressant (et inquiétant) de 01net se penche sur les effets négatifs de l’explosion de l’internet mobile en France. Petit résumé.
Avec la démocratisation des smartphones et de l’internet mobile en (quasi) illimité, les réseaux conçus pour la voix et de faibles débits de données (SMS et MMS) se retrouvent dramatiquement sous-dimensionnés… au risque de s’effondrer.
Ainsi, “un appareil du type de l'iPhone, d'Apple, consomme 30 fois plus qu'un téléphone portable classique, et une clé 3G représente 450 fois plus de trafic”… Dans ces conditions, les réseaux des opérateurs se retrouvent bien souvent saturés aux heures de pointe dans les zones urbaines. Une situation qui ne risque pas de s’arranger puisque faute d’augmentation de leurs revenus (les tarifs des offres internet sont plafonnés alors que les débits sont illimités), les opérateurs se refusent à augmenter leurs investissements d’infrastructures…

Internet was closed

La solution? un quatrième opérateur, de type Free, qui viendrait investir massivement dans le secteur et désengorgerait le réseau des 3 autres. Mais cette solution n’a pas les faveurs de l’Elysée, malheureusement.




27 sept. 2009

Le site du week-end (pour les G33ks?)

Réagir
Dans la veine de Threadless, un site d’ecommerce américain, Meminos, qui propose un tas de gadgets très sympas, qui raviront tous les geeks et les mac addicts. Au programme: des jeux de cartes Iphone, des sous-verres Adobes, des paillassons originaux ou des boitiers funky pour disques durs. Mais tout ça n’est pas donné…



jeu_de_cartes_iphone
pringles__boitier_disque_dur





unlock__paillasson



25 sept. 2009

Des pommes de terres qui surgissent du plafond…

4 commentaires

Une campagne d’affichage pour le moins originale a fait son apparition dans le métro de Toronto Chicago, elle vise à promouvoir les chips Lays:

toronto metro pub lays patates (via Marketing Alternatif)

La campagne attire l’œil, c’est sûr, mais parvient-elle réellement à faire passer son message? Les passants regardent le plafond, mais pas forcément l’affiche sur le coté. Et puis, pour de la publicité pour de la nourriture, c’est tout sauf appétissant…

Les pubs télé sont à mon sens beaucoup plus réussies, en jouant sur l’idée de terroir et de tradition (un univers à 1000 lieux des couloirs du métro!)

 
 
 
Edit: correction après vérification des sources… l’agence de publicité Juniper Park est bien installée à Toronto, mais la campagne a été mise en place à Chicago. Cf. cet article du Globe and Mail.
24 sept. 2009

Le monde vu par… HEC

Réagir
Alors qu’est sorti la semaine dernière “J’ai fait HEC et je m’en excuse”, un livre au regard très critique sur la formation des élites économiques française et pointant du doigt notamment l’absence de  valeur et d’éthique dans les enseignements, HEC, la première visée, se lance dans une campagne de communication plutôt étonnante… Je vous laisse découvrir la vidéo (techniquement très réussie) destinée à être diffusée sur les chaines internationales (afin de toucher les décideurs et les managers du monde entier):



Au menu d’une carrière made in HEC donc: de l’argent, du pouvoir, de la gloire, du mouvement et un peu de vert quand même, pour se donner bonne conscience...
De quoi choquer pas mal de monde en France (cf. un exemple ici), mais manifestement pas en Inde, Chine ou en Amérique, les principales cibles de la campagne, d’après cet article de Rue89. Article qui raconte aussi que le clip est loin de faire l’unanimité dans les rangs de l’école… ouf!

Qu’en pensez-vous? S’agit-il d’un clip indécent qui montre qu’aucun enseignement n’a été tiré de la crise, ou au contraire une manière décalée et efficace de communiquer?
23 sept. 2009

La télévision du futur sera interactive ou ne le sera pas.

1 commentaire
Un article intéressant dans la Tribune de ce matin, à propos de la télévision interactive, une mini révolution qui risque de redistribuer les cartes de la télévision. En effet, avec les téléviseurs de nouvelle génération, branchés sur internet, une foule de nouveaux services interactifs vont voir le jour, des widgets météo à la VOD sportive en passant par la catch up TV ou un newsfeed facebook en incrustation pendant la retransmission d’un événement.
Seulement, ces services échapperont au contrôle des fournisseurs d’accès à internet, qui grâce à leurs box ADSL sont devenus des acteurs majeurs de la télévision (cf. Orange). En effet, ces services interactifs sont directement installés (et négociés) par les fabricants d’électronique, tels que Samsung, Panasonic ou Sony. Les chaînes de télévisions y voient donc un moyen incontestable de reprendre la main sur les diffuseurs, en passant des partenariats avec les constructeurs.
Mirrors Are More Fun Than Television (photo: Oleg Mirabo)
Les chaines françaises ont ainsi décidé de mettre au point une charte stricte pour encadrer ces nouveaux services, arguant de leurs responsabilités vis-à-vis des ayants droit et des pouvoirs publics, au risque de ralentir le développement de cette technologie. L’objectif est surtout d’obtenir le contrôle sur ces services périphériques pour empêcher une fuite des téléspectateurs (et in fine préserver leur recettes publicitaires). En effet, aux Etats-Unis, les agrégateurs de contenus type Google et Yahoo sont déjà à l’affut… qui ose imaginer les effets de l’arrivée de Google sur les téléviseurs?
22 sept. 2009

Carrefour se lance sur Facebook… non sans ratés

Réagir

A l’occasion de sa campagne “le positif est de retour” et de son changement (subtil) de logo, Carrefour a décidé d’investir Facebook, avec les lancements successifs d’une page de Fan et d’une application, comme le rapporte le blog I Love Web.

Une stratégie osée et plutôt bien pensé pour cet acteur de la grande distribution que l’on attendait pas vraiment sur les réseaux sociaux.

En plus, ils  ont de bonnes idées, comme cette percutante page d’accueil:

facebook carrefour strategie marketing Ou cette application qui inaugure un nouveau concept: le “faceshopping” en permettant de recevoir des ventes flash en avant première:

image

Mais le succès est plutôt relatif:  si l’application a réussi à fédérer presque 900 fans, la page de Carrefour France, lancée fin aout, ne compte même pas 500 membres. Plutôt faible pour la deuxième marque européenne de la distribution, valorisée 9,5 milliards d’euros par Interbrand. Autre souci: la modération des commentaires des “fans”, qui se voient offrir une magnifique tribune pour exprimer leurs mécontentement envers la marque, que ce soit pour se plaindre de l’attente en caisse, de la dernière campagne de publicité (qui mériterait d’ailleurs un article entier, tant elle transpire le politiquement correct) ou pour dire que les concurrents font bien mieux… A quand l’embauche d’un community manager pour gérer tout ça?

facebook carrefour strategie marketing2

21 sept. 2009

Visionnaire! Internet tel qu'on le voyait en... 1969

Réagir

Réseaux sociaux, e-commerce, e-mail, jeux en réseau, imprimante, visio-conférence,… l'internet d'aujourd'hui était déjà imaginé dès la fin des années 70s, comme le montre cette vidéo retrouvée sur le (fabuleux) site de l’INA:

(via Benmeradi)
20 sept. 2009

Le site du week-end (pour les voyageurs)

Réagir

J’avais déjà évoqué SeatGuru pour faciliter le choix d’une place dans les avions. Toujours pour rendre les voyages plus facile, ZeroBaggage.com propose ni plus ni moins que de supprimer l’un des plus gros soucis avant le départ: les bagages! Le service qui sera lancé en 2010 (mais seulement au Canada et en Australie dans un premier temps) proposera de louer avant le départ des vêtements neufs ou très peu portés que l’on récupère à son arrivée à destination… Ingénieux (et écologique), une bonne idée pour voyager léger! Reste encore à voir comment tout ça se met en place et à quel prix.

18 sept. 2009

Je demande pardon…

Réagir
La semaine dernière, le 10 septembre plus précisément, j’ai écrit un article sur les liens entre politique et webmarketing, affirmant que désormais, les politiques regardaient de plus en plus ce qui se faisait sur le web, et se devaient de développer une stratégie web même en dehors des périodes de campagnes électorales. Et je citais comme exemple le site de Ségolène Royal, Désirs d’avenir.
Mal m’en a pris, puisque quelques jours plus tard apparaissait une nouvelle version de ce site aux accents scientologues ou raëliens, c’est selon. La blogosphère et la twittosphère ont abondamment commenté ce grand bon en arrière en termes de webdesign et de fonctionnalités, alors qu’apparaissaient sur le net de nombreuses parodies.
La polémique a été telle que la présidente de la région Poitou Charente s’est sentie obligée de publier un communiqué sur le site… “Ségolèneroyal2007” (sic), où elle se félicite “du succès formidable pour Désirs D’Avenir” représenté par les centaines de milliers de connexions (qui ont, au passage, entrainé la chute du site). D’après elle, le site a pour ambition de devenir un “vrai média”… mais pour l’heure, la seule possibilité de participation ou d’interaction est le changement de la photo de fond chaque semaine “sur proposition des comités locaux”.
Pour un site qui se veut participatif, c’est pauvre.

image
Enfin, Ségolène Royal se félicite des économies réalisées, en termes de création (elle dément la facture de 40 000€) et de fonctionnement (voilà l’explication aux pannes des serveurs du site!). Elle avance même la somme de 62 000€ économisés en charges salariales chaque année.
Au passage, le changement de site se révèle aussi désastreux en termes de référencement. Quand on tape “désirs d’avenir” sur Google, le premier résultat renvoi sur le site en .org qui a été désactivé au profit du .com… une redirection aurait été bienvenue. Pas sûr que l’économie réalisée sur le nom de domaine vaille le cout!
Les réactions des internautes aux explications pour le moins confuses de l’ex-candidate du PS ne se sont pas faites attendre… et les commentaires sont souvent très drôles:
Merci pour votre site !
Merci ! Merci !
Diagnostiqué d'un cancer il y a peu, on m'a annoncé quelques mois à vivre.
Grâce à ce voyage en 1994, je vois l'avenir avec plein de désir !
Merci ! 
Commentaire n° 8 posté par zerchauve
Chère Ségolène.

J'adooooore tout ce que vous faite. Vous me surprenez à chaque fois.
Vous n'hésitez pas à franchir les frontières du mauvais goût pour faire parler de vous. C'est ça, la bravitude.

Commentaire n° 80 posté par Jean Rami
Manifestement, Ségolène Royal n’a rien compris au monde de l’internet et/ou n’a pas su s’entourer des bonnes personnes. Comment pourrait-t-elle être crédible auprès des internautes à l’avenir?
Je demande donc pardon pour avoir cité Ségolène Royal et son site desirsdavenir.org comme un exemple de la prise de conscience par le monde politique de l’importance du web.
A sa décharge, l’UMP ne fait pas beaucoup mieux… cf. l’affaire Hortefeux et la phrase d’Henri Guaino “la transparence absolue, c’est le début du totalitarisme”…
16 sept. 2009

“Drive the change” et Google Bombing

Réagir

L’actualité de Renault n’inonde pas seulement nos rues et les stations de métro de bébés avec sa campagne Baby Boom (sûrement une tentative d’imiter le succès de la mythique pub Evian) puisque le constructeur automobile vient aussi d’annoncer son changement de “signature de marque” lors du salon de Frankfort. Désormais, le slogan “créateur d’automobiles” a cédé la place au volontariste “changeons de vie, changeons l’automobile'” (“Drive the change” en Anglais).

L’objectif de cette nouvelle signature, manifestement pensée en anglais puis (mal) traduite, est de renouveler l’image du constructeur, en prenant un virage davantage social/éthique que technique. En cette période de crise économique, environnementale et (donc) automobile, Renault se pose en “conducteur” d’un changement de mode de consommation et prend le tournant du développement durable, à grand renfort de vidéos corporates pleines de bons sentiments:

 

Dans ce contexte de renouvellement de la communication de la marque autour du développement durable et de la responsabilité, la menace d’une expulsion du championnat du monde de F1 pour tricherie tombe au plus mal… autre mauvaise nouvelle pour Renault: son nouveau slogan est l’objet d’une campagne de Google bombing… c’est à dire une tentative d’orienter les résultats de Google sur certaines requêtes.

Les derniers à en faire les frais: Nicolas Sarkozy auquel étaient associés les mots “trou du cul du web” ou Les3Suisses avec '”inadmissible incompétence” (après l’épisode des télés soldés qui avait mécontenté les internautes). Cette fois-ci l’objectif est de faire en sorte qu’une recherche du nouveau slogan “changeons de vie, changeons l’automobile” renvoie vers un blog qui dénonce toute la vacuité de cette signature et détaille l’objet de ce concours de référencement.

Futile et amusante, cette pratique marginale a au moins le mérite d’illustrer la facilité (relative) avec laquelle les résultats de Google peuvent être influencés (cf. cet article sur l’épisode 3Suisses). L’algorithme ultra-perfectionné de Google n’est pas infaillible, et les résultats obtenus sont de plus en plus souvent le fait d’un (long et fastidieux) travail en amont de la part des webmasters et référenceurs professionnels, pour apparaitre le plus haut possible dans les résultats des requêtes stratégiques.

Alors, le Google Bombing, un moyen pour les internautes de se faire entendre et de reprendre le pouvoir sur le tout-puissant Google? Un danger pour l’image des marques visées? Ou simplement une pratique marginale et futile?

13 sept. 2009

Le site du week-end (pour les gourmands)

Réagir
site est en fait le prolongement du site dont je parlais le week-end dernier, Threadless, puisque Threadcake est en fait un concours dont le but est de réaliser en pâtisseries les dessins des t-shirts vendus sur le site… Ce qui donne des choses aussi folles que ça:
I love UI love you




under my bed-cake

Et pour ne pas rester sur sa faim, un deuxième site sur le même thème (mais franchement dégoutant parfois), Pimp That Snack:
rubiks cube maple leaf

Samsung lance son App store pour concurrencer Apple...

Réagir
Attendu pour le 14 septembre, l’”application store” de Samsung a finalement ouvert ses portes un peu plus tôt, puisque le site est désormais accessible dès ce week-end. Avec ce site inspiré de l’AppStore d’Apple, Samsung, pourtant l’un des leaders sur le marché de la téléphonie mobile,  se retrouve à jouer le rôle de suiveur… Nokia, Sony-Ericsson ou Google ayant déjà lancé leurs bibliothèques d’applications téléchargeables.
samsung app storePour le moment, le contenu du site de Samsung s’avère assez décevant. A priori, seuls deux appareils sont concernés, le Player Addict et le Player HD, et moins de 300 applications sont proposées (contre 65 000 pour l’Iphone). Au menu: une douzaine d’ebook (en anglais, mais gratuits), une application pour se repérer dans le métro de Londres à 1€, quelques jeux vendus une dizaine d’euros (cher!), des dictionnaires (anglais) entre 40 et 50€, et quelques autres gadgets. Rien de bien excitant donc… mais plus de 2000 applications sont attendues d’ici la fin de l’année.



Il faut dire que le Sud-Coréen part avec un désavantage majeur face à son concurrent Apple: pendant longtemps, Samsung a refusé de se lancer dans la distribution de contenus, pour ne pas empiéter sur les terres de ses clients, les opérateurs. De plus, ses mobiles utilisent des systèmes différents, comme Symbian pour le Player HD, Windows Mobile pour le Player Addict et propriétaire pour le Samsung Jet, le dernier né de la gamme.
Pourtant, c’est seulement en développant la gamme des applications disponibles que Samsung pourra séduire les utilisateurs de smartphones…et diversifier ses revenus en vendant des contenus, selon le lucratif modèle économique initié par l’Appstore d’Apple.
Le prochain à se lancer dans la bataille est Microsoft avec le lancement en octobre d’un Windows Marketplace aux moyens ambitieux. L’apparition des smartphones génère donc une concurrence accrue et redistribue les cartes entre fabricants de terminaux, développeur de systèmes d’exploitations, opérateurs mobiles et distributeurs de contenus… comment se partagera le gâteau?
Et pour l’anecdote, la téléphonie mobile attire aussi d’autres acteurs aux moyens importants: les banques, à l’image du groupe Crédit Mutuel/CIC, qui a racheté l’opérateur virtuel NRJ mobile et développe des offres de téléphonie vendues en agences. La raison? “Le portable est le moyen de paiement du futur!” (m’expliqua l’agent du CIC reconverti en vendeur d’électronique, devant mon étonnement de voir un banquier faire l’article d’une offre de téléphonie mobile, alors que je passais à l’agence pour un simple virement.) Décidément, la téléphonie mobile suscite beaucoup de convoitises




11 sept. 2009

Quelques exemples de publicités originales et décalées...

Réagir
Voici quelques exemples d’affichages plutôt décalés repérés aux quatre coins du monde (et du web):
Une pub pour un shampooing:affichage_alternatifbilboard_fil_rejoice
Pour Nestlé:nestle_pub-alternative-originale  Pour la Mini:exemple_pub_originale_affichage_mini Pour recruter des ingénieurs:pub_exemple_affiche_originale_recrutement_ingenieurContre la prostitution: publicite_originale_prostitution Plutôt imaginatif, non?
Mais j’ai gardé le meilleur pour la fin: une campagne pour la chaine américaine HBO.



Et encore plus d’exemples ici.
10 sept. 2009

E-marketing, réseaux sociaux et politique

Réagir
Depuis longtemps le monde politique a cherché à s’approprier les techniques du marketing pour mieux s’adresser aux électeurs, pour le meilleurs et pour le pire. Internet étant devenu incontournable dans la vie de tout les jours, c’est tout naturellement que la politique regarde maintenant du coté du web-marketing.
Du coté de l’UMP, on retiendra notamment l’achat de mots-clés sur Google, les campagnes de mailing massives, ou la création de la NSTV pour la campagne présidentielle de 2007.
Du coté du Parti Socialiste, on notera durant cette même campagne la création par Ségolène Royale du site “désir d’avenir”, un site qui se voulait participatif et interactif.
Mais en 2007, davantage que les réseaux sociaux de type Facebook (qui en était encore à ses balbutiements en France), c’était encore les blogs qui attiraient toute l’attention.
Désormais, les pratiques du e-marketing ne sont plus seulement mobilisées en période de campagne électorale, mais dans toutes les étapes de la vie politique, comme le montre l’exemple de l’administration Obama aux Etats-Unis. On peut désormais suivre l’actualité de la Maison Blanche sur Twitter, Facebook, Youtube et autres réseaux sociaux… et Nicolas Sarkozy possède maintenant sa page Facebook.

youtube-obama-maisonblanche-emarketing-politique
Et si jamais vous vous sentez l’âme d’un webmarketer politique, voici une annonce qui devrait vous intéresser:
‘La mission consiste à être force de proposition dans le cadre d'un plan de communication. Le client, groupement politique à dimension européenne, dispose d'une stratégie de communication mais désire s'adjoindre les services d'une ressource confirmée en emarketing politique.
La personne sélectionnée travaillera en régie. La rémunération est négociable et à la hauteur des capacités.
Bref, si vous avez des idées neuves, que vous maitrisez les ingrédients du succès d'une campagne à la Obama, que le marketing viral n'a de secret pour vous, que vous maniez des applis dont les noms ne sont pas encore connus (ou presque) et que vous y av ez vu des débouchés politiques, que la gestion de réputaiton en ligne est votre dada, que la veille est votre second prénom, ...vous êtes celle ou celui que l'on cherche’
Plus de détails sur le blog Emarketing.



120x60_generique
6 sept. 2009

Le site du week-end (pour s’habiller)

Réagir

Threadless, petit site américain bien sympa surfe sur la vague du User Generated Content (UGC pour les intimes).

Vous êtes plutôt doués en dessin et vous avez une idée de T-shirt? Vous la proposez au site, les internautes votent et les meilleurs concepts sont finalement imprimés et vendus. Le créateur reçoit jusqu’à 2500$. Le design n’est pas votre truc? Vous pouvez vous contenter d’un slogan (payé 500$ s’il est sélectionné). Le résultat: des T-shirts plein d’humour, présentés dans un site au design simple et soigné. En France, La Fraise propose la même chose, mais le résultat est à mon sens moins concluant (et le catalogue beaucoup moins fourni).

Voici un petit aperçu des merveilles qu’on peut trouver sur Threadless:

Death number one killer I liked homework better when it was called coloring Sleep is so last night

2 sept. 2009

Quitter Facebook, la nouvelle mode?

Réagir

Alors qu’il y a encore peu de temps Facebook était encensé, de plus en plus de ses utilisateurs décident de quitter le réseau social, du moins aux Etats-Unis, comme le rapporte cet article du New York Time. Même si, face à la croissance exponentielle du réseau, le nombre de personne qui le quitte reste marginal, l’exode aurait commencé…

adieu facebook farewell

“Facebook is stalking me”1

Les raisons invoquées? En premier lieu, le caractère “totalitaire” de Facebook, qui tendrait à devenir un Big Brother du net, à l’instar de son ainé Google. La monétisation des informations rassemblées sur le site et le flou autour de l’utilisation des données personnelles sont les principaux sujets d’inquiétude des utilisateurs déçus de Facebook.

“As Facebook endeavors to be the Web’s headquarters — to compete with Google, in other words, and to make money from the information it gathers — it’s inevitable that some people would come to view it as Big Brother.”2

Cette vague de désaffection et de défiance envers le réseau social n’est pas la première: l’article rappelle l’épisode Scrabulous de 2008, quand Facebook ferma cette populaire application de Scrabble pour des questions de copyright, se rangeant ainsi du coté du big business au détriment des utilisateurs. Autre phase de désaffection, plus récente: l’hiver dernier, après la modification des conditions générales du site permettant à Facebook de s’arroger un droit de propriété perpétuel sur les contributions de ses membres (le site est depuis revenu sur cette décision). facebook- big brother tee short

“The more dependent we allow ourselves to become to something like Facebook — and Facebook does everything in its power to make you more dependent — the more Facebook can and does abuse us”3

D’autres utilisateurs avouent s’être lassés de “stalker” leurs amis et reconnaissent que Facebook est une grosse perte de temps. Pour certain, le réseau a modifié (et détruit) la notion même d’amitié, brouillant la limite entre vie privée et vie publique. Mais en contrepartie, la rupture avec le réseau social (et donc une partie de ses amis virtuels) ne se fait pas sans douleur…

Facebook, un ami qui vous veux du bien? Doit-on s’en méfier et quitter le site? Qu’en pensez vous?

1. “Facebook m’espionne”

2. “Alors que Facebook ambitionne de devenir la pierre angulaire du Web, en d’autres termes de concurrencer Google et de tirer des revenus des informations qu’il collecte, il est inévitable que les gens vont commencer à le comparer à Big Brother.”

3. “Plus on se rend dépendant d’un site comme Facebook – et Facebook fait tout ce qui est en son pouvoir pour nous rendre encore plus dépendant – plus Facebook peut en abuser et en profiter.” 

1 sept. 2009

Life 2.0

Réagir
A découvrir: un court métrage à la fois fascinant et terrifiant sur la vie dans le futur, quand aura été réalisée la convergence des nanotechnologie, de la biologie, de l’informatique et des sciences cognitives (aussi connue sous le nom de révolution ou convergence “NBIC”). via Owni
[Notez la référence à “Obey” de Shepard Feray (j’ai un article en préparation à ce sujet depuis un bon moment)]




Life 2.0 envoyé par manukeo.


La vidéo qui, en reprenant le mythe de l’homme bionique, joue sur les craintes concernant les nanotechnologie et le progrès scientifique en général, porte en filigrane une question: jusqu’où la sciences et les techniques doivent-elles aller dans l’amélioration des capacités humaines?


6.8.5 TELEPHONE GPS MP3