2 sept. 2009

Quitter Facebook, la nouvelle mode?

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Alors qu’il y a encore peu de temps Facebook était encensé, de plus en plus de ses utilisateurs décident de quitter le réseau social, du moins aux Etats-Unis, comme le rapporte cet article du New York Time. Même si, face à la croissance exponentielle du réseau, le nombre de personne qui le quitte reste marginal, l’exode aurait commencé…

adieu facebook farewell

“Facebook is stalking me”1

Les raisons invoquées? En premier lieu, le caractère “totalitaire” de Facebook, qui tendrait à devenir un Big Brother du net, à l’instar de son ainé Google. La monétisation des informations rassemblées sur le site et le flou autour de l’utilisation des données personnelles sont les principaux sujets d’inquiétude des utilisateurs déçus de Facebook.

“As Facebook endeavors to be the Web’s headquarters — to compete with Google, in other words, and to make money from the information it gathers — it’s inevitable that some people would come to view it as Big Brother.”2

Cette vague de désaffection et de défiance envers le réseau social n’est pas la première: l’article rappelle l’épisode Scrabulous de 2008, quand Facebook ferma cette populaire application de Scrabble pour des questions de copyright, se rangeant ainsi du coté du big business au détriment des utilisateurs. Autre phase de désaffection, plus récente: l’hiver dernier, après la modification des conditions générales du site permettant à Facebook de s’arroger un droit de propriété perpétuel sur les contributions de ses membres (le site est depuis revenu sur cette décision). facebook- big brother tee short

“The more dependent we allow ourselves to become to something like Facebook — and Facebook does everything in its power to make you more dependent — the more Facebook can and does abuse us”3

D’autres utilisateurs avouent s’être lassés de “stalker” leurs amis et reconnaissent que Facebook est une grosse perte de temps. Pour certain, le réseau a modifié (et détruit) la notion même d’amitié, brouillant la limite entre vie privée et vie publique. Mais en contrepartie, la rupture avec le réseau social (et donc une partie de ses amis virtuels) ne se fait pas sans douleur…

Facebook, un ami qui vous veux du bien? Doit-on s’en méfier et quitter le site? Qu’en pensez vous?

1. “Facebook m’espionne”

2. “Alors que Facebook ambitionne de devenir la pierre angulaire du Web, en d’autres termes de concurrencer Google et de tirer des revenus des informations qu’il collecte, il est inévitable que les gens vont commencer à le comparer à Big Brother.”

3. “Plus on se rend dépendant d’un site comme Facebook – et Facebook fait tout ce qui est en son pouvoir pour nous rendre encore plus dépendant – plus Facebook peut en abuser et en profiter.” 

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