28 févr. 2011

Old Navy s’essaye au tag audio avec Shazaam

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Après la mode des QR Codes, les tags audio ? La chaine de fringues américaine Old Navy vient de passer un partenariat avec Shazaam, la célèbre application de tagging audio.

Chaque pub Old Navy (TV, Youtube, Facebook) peut être “tagguée” avec Shazaam pour débloquer des contenus exclusifs : titre gratuit à télécharger, conseils de style, informations sur les looks des chanteurs ou clip vidéo. Et ça fonctionne même en magasin ! Je trouve l’idée est assez géniale, d’autres marques ne devraient pas tarder à s’y mettre.

27 févr. 2011

Le site du week end (boite à idée)

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Encore un site du week end ultra-simple, comme je les aime. L’idée de “The Internet Wishlist” : un “mur” à idées, où chacun peut poster ses suggestions pour un meilleur internet. Du coup on trouve des idées aussi folles (quoique…) que “je voudrais un shazam pour reconnaitre les gens” que “je voudrais qu’internet reproduise le gout et les odeurs”… Il y a aussi des idées de business à créer comme “une application qui lirait mes mails et les blogs pendant que je conduis” ou “un site où ont pourrait lister tous ses symptômes et obtenir un possible diagnostique”.

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24 févr. 2011

Brand stretching et Digital pour CK One

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Jusqu'à présent, CK One, c'était le nom du parfum iconique de la marque américaine Calvin Klein. Iconique, car ce premier parfum unisexe fait parti des parfums les plus vendus au monde depuis son lancement retentissant en 1994. Ses campagnes de communications épurées et misant sur le métissage ont marqué les esprits. Pour tirer partie du phénomène, de nombreuses déclinaisons ont vu le jour ("CK One Electric", "CK One Summer"...) mais jusqu’à présent toujours dans l'univers du parfum.

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Désormais, Calvin Klein va plus loin en étendant la marque CK One aux vêtements (jeans, sous-vêtements et maillots de bain), dans l'objectif d'en faire une marque globale, jeune et fashion. Un site participatif accompagne le lancement de CK One : les fans de la marque pourront contribuer à la campagne en uploadant leurs photos et vidéos sur le site. Des applications iPhone, Android et Symbian viennent compléter le dispositif, avec de la réalité augmentée, du tagging et l'intégration des réseaux sociaux. Tout cela sera révélé en mars, en attendant, le site ne propose qu’un teaser pour les plus impatients :

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23 févr. 2011

Unite the invite : retrouver un inconnu grâce aux réseaux sociaux

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Une opération sympa et bien pensée sur Facebook, dommage qu’elle ne soit pas accessible aux Français : Unite The Invite.

Le concept : on vous remet un demi-billet pour visiter l’Angleterre. Un inconnu a reçu l’autre moitié, à vous de le retrouver, à partir d’une simple photo qu’il faut diffuser sur les réseaux sociaux en espérant qu’un de vos contacts la reconnaisse. Les paires les plus rapides à se reconstituer gagnent le voyage. Simple, viral, efficace… Le meilleur moyen de tester la force de son réseau, puisque le principe repose sur la théorie selon laquelle il n’y a que 6 degrés de séparation entre chaque individu.

22 févr. 2011

Mi piace piccolo

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Je ne résiste pas à l'envie de partager cette vidéo très kitch qui fait le buzz en Italie (si on en croit DocNews). Il s’agit de faire la pub de la nouvelle (mini) machine Dolce Gusto, en jouant sur l’idée du “je l’aime petit”.
A quand une traduction française ?



Cela me fait penser que la miniaturisation des machines à café est à la mode : Nespresso va aussi lancer sa mini-machine Pixie le mois prochain. J’imagine que quand le marché commence à être saturé, il est plus facile de vendre à un foyer déjà équipé une seconde machine plus petite.

Chiffres en vrac II

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- Les femmes sont aujourd’hui à l’origine de 70% des achats de vin. (AuFéminin)

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- Pour Campbell, la pub via iAd est deux fois plus efficace que la télé. (AdAge)

- L’équipementier télécom chinois Huawei prévoit que le trafic de l’internet mobile va être multiplié par 500 d’ici à 2020. (NYT)

- Les utilisateurs d’Angry Birds y passent 200 millions de minutes par jour. (The Next Web)

- Le nombre d’applications disponibles sur l’Android Market a triplé en 9 mois. (Locita)

- Un tiers des asiatiques disent “je t’aime” pour la première fois par email. (Channel News Asia)

- Aux Etats-Unis, le nombre de salades commandées au restaurant comme plat principal a été divisé par deux depuis 1989. (NYT)

21 févr. 2011

Un dimanche au musée

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Parce que le week end, je tourne des films expérimentaux.

Dimanche dernier, je me suis retrouvé embarqué dans une aventure “cinématographique” au centre Pompidou. Le réalisateur Michel Gondry y a installé son “usine à films amateurs” et propose aux visiteurs de s’atteler à la réalisation d’un court-court-métrage, dans des ateliers de 3 heures. Autant dire que le temps (et les moyens) sont limités, mais c’est ce coté bouts de ficelle qui fait tout le charme de l’exercice.

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Après une rapide visite du studio et des décors (une demi-voiture, un intérieur de RER, un bureau, un café, un vidéoclub, un cabinet de médecin, un arrêt de bus...) notre groupe d’une vingtaine de personnes (c’est clairement beaucoup trop) a commencé à imaginer un scénario dans une séance de brainstorming où les idées les plus délirantes ont commencé à fuser.

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Au fil de la discussion, notre western expérimental s’est transformé en revanche des mariées sanguinaire (faut pas chercher…). Et à la faveur d’un moment d’inattention de ma part, je me suis retrouvé propulsé dans l’un des rôles principaux (pas celui de la mariée, hein).

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Quelques costumes, des accessoires et des bouts de cartons étaient à disposition pour parfaire le réalisme (là le mot “amateur” prend tout son sens…).

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Après la phase costumes et confection des décors, le tournage a débuté dans les différents décors. La consigne : une prise, pas de montage. De l’artisanal donc. Et de la quasi impro. Les dialogues de la première scène tournée à l’arrache ont ainsi influencé tout le scénario qui s’est construit en quasi-live.

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Pour ceux qui se poseraient des questions sur le scénario, c’est l’histoire de deux personnages d’une série B (les mariées sanguinaires) qui sortent de leur film pour se venger du réalisateur (moi). Dans la scène finale, les mariées déboulent dans un café, jettent des VHS à la figure du réalisateur, qui se retrouve propulsé dans l’une d’entre elles, dans un rôle de femme. Le tout filmé sans effet spéciaux… C’est expérimental je vous dis.

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A l’issue de ce marathon cinématographique, toute l’équipe a pu visionner le chef d’œuvre (intitulé: “VHS, Very Hot Shot”) imparfait certes, mais créatif ! Bilan : de gros moments de rigolades et un très bon moment.

Ceux qui voudraient tenter l’expérience doivent s’armer de patience : les ateliers sont tous réservés, mais en se pointant là-bas en espérant un désistement de dernière minutes, il doit être possible d’en profiter.

En bonus, une photo de la scène qui a révélé mon talent d’acteur (ou pas) :

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(Photos : France et moi)

19 févr. 2011

L’astuce de 1664 pour contourner la loi Evin sur Facebook

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En France, la publicité pour l’alcool est strictement encadrée par la loi Evin. Sur internet, les annonceurs peuvent communiquer depuis 2009, mais pas n’importe comment. En particulier, ils doivent s’assurer de ne pas s’adresser aux mineurs.

Dans ces conditions, une présence sur Facebook peut tomber sous le coup de la loi Evin. Les marques d’alcool l’on bien compris et communiquent principalement via des sites propres, sur lesquels il faut renseigner sa date de naissance avant d’entrer (une mesure hypocrite, certes, mais qui leur permet de se protéger).

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Les marques d’alcool n’ont pourtant pas intérêt à négliger les réseaux sociaux. Elles utilisent donc les blogs (cf. la campagne d’Heineken), des pubs virales produites à l’étranger (qui échappent donc à la loi Evin) ou des opérations discrètes, voire subliminales.

Exemple avec 1664 et sa campagne “les terrasses bleues” qui connait une belle propagation virale sur Facebook ces dernières semaines. Le principe : un défi où chaque semaine, une ville de France est soumise au vote des fans de la page. Celle qui a le plus de vote accueillera la prochaine soirée “terrasse bleue”. Viralité assurée en misant sur le chauvinisme des fans.

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Sur la page, aucune référence (explicite) à la marque derrière l’évènement, ce qui lui permet de s’affranchir des contraintes de la loi Evin (filtrage des mineurs, mentions sanitaires, etc.). Sur tous les supports de communication et les photos de la page, la marque et son produit sont soigneusement absents. Ce n’est seulement dans la vidéo de la première soirée organisée à Paris qu’apparait la marque, de manière détournée : il y avait 1664 invités…

De plus, toute la campagne autour du défi reprends les codes de la campagne 1664 et l’association de la marque à la couleur bleue.

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Les Terrasses Bleues

Avec cette campagne détournée, 1664 étend encore son territoire de communication et s’approprie le “gout à la Française” en misant sur la viralité de Facebook. Le produit est mis en retrait, au profit de la promotion de valeurs et d’un univers. On se rapproche de ce qu’avait fait Marlboro avec sa ligne de vêtements Marlboro Classics (sauf que la “dangerosité” de la 1664 n’a rien à voir avec celle de la cigarette).

Finalement, tout ça est assez bien fait, mais ces contorsions révèlent bien les défauts de la loi Evin, assez peu adaptée aux réalités de l’internet et des réseaux sociaux.

15 févr. 2011

Chiffres en vrac

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Une nouvelle rubrique que j’inaugure sur ce blog, qui deviendra peut-être récurrente : une série de chiffres surprenants ou intéressants, dans tous les domaines.

- Le prix des vêtements va augmenter de 15% en moyenne, à cause de la hausse des prix du coton, qui sont à un plus haut historique, jamais atteint depuis la guerre de sécession (1861-1865) (L’Express)

- En Grande Bretagne, les mobinautes ont passé 2,5 milliards de minutes sur Facebook. Le second site sur mobile est Google, loin derrière, avec 702 millions de minutes. (Comscore)

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- Cette année, Apple va acheter pour 7 milliards de dollars de composants à… Samsung. L’un de ses principaux concurrents. (WSJ)

- Plus de 9 millions d'américains ont offert un cadeau à leur animal pour la Saint Valentin, avec une moyenne de 5,04$. (Business Insider)

- Microsoft va payer des milliards de dollars à Nokia pour que ce dernier passe à Windows Phone. (Les Echos)

- Les Français ont acheté deux milliards de sandwichs l'an dernier pour un coût moyen de 3,18 euros. (Le Parisien)

- Les ventes de smartphones ont bondi de 72% en 2010. (Le Figaro)

14 févr. 2011

Penny Auction : Comment gagner 10 fois sa mise en “bradant” des produits

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Ca aurait pu être un super concept à la Groupon : les penny auctions, ces sites d’enchères où il faut acheter des points pour enchérir sur les produits de ses rêves, dont le prix augmente seulement de quelques centimes à chaque fois. Des centaines de sites à travers le monde se sont emparé du concept (je ne donne pas de liens, ce n’est pas le propos de ce post). Seulement voilà : derrière ces produits “bradés”, il s’agit d’une véritable arnaque.

François Ziserman l’explique sur son blog par un simple calcul :

Prenons le cas de l’iPad, avec une enchère à 96 €.

En sachant qu’un point coute environ 0,6 €.

Pour atteindre 96 €, il a du y avoir 96 * 100 enchères, à 0,6 € l’unité, soit 5760 € de gain, pour le site qui organise ce jeux.

A cela il faudra ajouter l’achat du produit par le gagnant, soit 96 €, on a un total de 5856 € pour un produit acheté 600 €…

Ce type de site n’est pas récent : ils sont apparus en Allemagne en 2005. Mais ils se sont exportés que récemment il me semble.

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Au Japon, les médias se sont emparé du phénomène face au mécontentement des internautes abusés par la centaine de sites de ce type qui a proliféré au cours de l’année 2010. La colère prend une tournure particulière là-bas car certains sites n’étaient pas clairs sur les frais associés aux enchères, mais surtout parce que de nombreuses célébrités avaient fait la promotion de ce type de services… De nombreux sites ont déjà fermé leurs portes sous la pression des médias et de l’opinion publique.

Source

12 févr. 2011

London : digital city ?

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De retour de Londres, avec un constat sans appel : les Anglais sont très en avance sur nous pour tout ce qui est digital. Réseaux sociaux, digital signage, bornes interactives, publicité numérique… il suffit de se promener dans les rues pour voir à quel point tout cela fait parti du quotidien.

Démonstration en images :

- un café qui incite les passants à rejoindre sa page Facebook, avec une invitation immanquable en vitrine. Dans les transports, de nombreuses pubs renvoient aussi vers une page Facebook plutôt qu’un site de marque.

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- Dans le métro, les traditionnels 4 par 3 commencent à être remplacés par des écrans. Et c’est autre chose que les affreuses pubs animés que l’on a dans le métro parisien. En plus, ici, le mobilier digital est intégré à la station (c’est particulièrement flagrant dans certains escalators, dont les murs sont tapissés de mini-écrans) : ce n’est pas une verrue incitant au vandalisme comme les écrans Samsung de Paris.

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- L’affichage numérique n’est pas cantonné au métro, on le trouve aussi dans la rue, comme ici à Camden.

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- La boutique Nike à Oxford Circus intègre un mur d’écran. Peut-être moins impressionnant qu’au flagship Citroen des Champs, mais plus pertinent et cohérant avec l’ensemble de l’environnement.

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- Dans la même boutique, un espace de customisation, le Nike Studio avec des macbooks permettant de concevoir son propre modèle de basket.

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- En dehors du studio, on retrouve des mac un peu partout dans l’espace de vente, ainsi que des écrans diffusant des vidéos.

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- chez Aldo, un magasin de chaussures (je n’ai pas pris de photo), des bornes interactives permettent de scanner les produits pour connaitre l’état des stocks et voir des suggestions de produits.

Bien sûr, tous ces exemples ont été pris au cœur de Londres, il est difficile d’extrapoler pour le reste du pays. Mais à Paris, je n’ai pas le sentiment que le digital soit aussi présent dans la publicité extérieure ou en magasins,… C’est particulièrement flagrant dans les transports en communs. Qu’en pensez-vous ?