Aborder un sujet grave comme le Sida s'avère particulièrement difficile pour les publicitaires, plus habitués à susciter du désir pour des produits; pourtant, des campagnes d'information et de préventions s'avèrent nécessaires, et les biens publics comme la santé ou l'environnement sont devenus des objets publicitaires (presque) comme les autres.
Concernant la prévention du Sida, deux approches sont généralement employées, parfois en même temps: l'humour, ou au contraire, l'horreur et la peur. Deux approches illustrées par ces clips de natures très différente (le premier, "Grim Reaper" est australien et date de 1988, le second, beaucoup plus récent, est pour l'association française Aides):
Concernant la prévention du Sida, deux approches sont généralement employées, parfois en même temps: l'humour, ou au contraire, l'horreur et la peur. Deux approches illustrées par ces clips de natures très différente (le premier, "Grim Reaper" est australien et date de 1988, le second, beaucoup plus récent, est pour l'association française Aides):
On trouve sur le site 20minutes.fr une rétrospective des campagnes les plus anxiogènes de ses vingt dernières années.
Le résultat? Des visuels sombres, de plus ou moins bon goût, reprenant la thématique de la mort et du danger, mais en jouant souvent aussi avec l'humour, pour dédramatiser la situation. L'objectif de ces campagnes est d'ancrer dans les mentalités que ce problème de santé publique touche tout le monde, et pas seulement les populations "à risques" comme on le croyait au début de la propagation du virus. Le problème de ces campagnes qui se focalisent sur une image choc pour attirer l'attention, c'est qu'elle laissent peu de place au message, ou alors celui-ci est simplifié à l'extrême ("protégez vous", sans donner davantage d'information sur les méthodes de prévention, les conditions de propagation de la maladie, etc.)
Les deux visuels qui ont retenu mon attention (et peut-être les moins anxiogènes du lot):
Le résultat? Des visuels sombres, de plus ou moins bon goût, reprenant la thématique de la mort et du danger, mais en jouant souvent aussi avec l'humour, pour dédramatiser la situation. L'objectif de ces campagnes est d'ancrer dans les mentalités que ce problème de santé publique touche tout le monde, et pas seulement les populations "à risques" comme on le croyait au début de la propagation du virus. Le problème de ces campagnes qui se focalisent sur une image choc pour attirer l'attention, c'est qu'elle laissent peu de place au message, ou alors celui-ci est simplifié à l'extrême ("protégez vous", sans donner davantage d'information sur les méthodes de prévention, les conditions de propagation de la maladie, etc.)
Les deux visuels qui ont retenu mon attention (et peut-être les moins anxiogènes du lot):
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