Alors qu'un magazine économique, La Vie Financière, a récemment été contraint de déposer le bilan et vient d'être scindé en deux, Challenges.fr rapporte une enquête sur les rapports entre les jeunes et la presse économique.
Le journaliste de Challenges qualifie, dans une généralisation à mon avis abusive, la génération des 15-20 ans (dont je fais partie) de "pro de l'information". Par exemple, je suis assez assez sceptique sur la capacité de mon frère de 15 ans à décrypter et trier les différents messages auquel il est soumis quotidiennement. Néanmoins, il est clair que la jeune génération actuelle, celle qui est née avec un ordinateur entre les bras et un portable à l'oreille, est gavée depuis toujours d'information(s) et se retrouve donc sûrement mieux armée que ses aînés pour jongler avec les différentes sources à sa disposition.
Pourtant, si 72% des jeunes interrogés par l'enquête de l'Ifop déclarent s'intéresser à l'actualité en général, 59% avouent leur peu ou absence d'intérêt pour l'actualité économique. Sûrement parce que pour comprendre les enjeux économiques, il faut un minimum de connaissances théoriques, ou du moins une culture économique que l'école échoue à transmettre. Les (quelques) fans d'éco sont plutot des garçons, situés dans la partie supérieure de la tranche d'âge, habitant en Ile de France (ça me rappelle quelqu'un...). Il manquerait juste une donnée: la catégorie socio-professionnelle des parents, et l'on se rendrait compte que l'intéret pour le sujet est davantage transmis par le milieu familial (le père qui laisse trainer ses journaux économiques et financiers, voire vous incite à lire les rapports annuels des sociétés dont il est actionnaire, pour évoquer une expérience personnelle).
Bref, cette enquête, et la situation de La Vie Financière (dont le directeur de la rédaction reconnaissait qu'elle était en partie dûe à son incapacité à recruter de nouveaux lecteurs) présage un avenir plutot sombre pour les autres titres du secteur, si rien est fait pour inspirer aux jeunes un intéret pour les enjeux économiques.
Pourtant, si 72% des jeunes interrogés par l'enquête de l'Ifop déclarent s'intéresser à l'actualité en général, 59% avouent leur peu ou absence d'intérêt pour l'actualité économique. Sûrement parce que pour comprendre les enjeux économiques, il faut un minimum de connaissances théoriques, ou du moins une culture économique que l'école échoue à transmettre. Les (quelques) fans d'éco sont plutot des garçons, situés dans la partie supérieure de la tranche d'âge, habitant en Ile de France (ça me rappelle quelqu'un...). Il manquerait juste une donnée: la catégorie socio-professionnelle des parents, et l'on se rendrait compte que l'intéret pour le sujet est davantage transmis par le milieu familial (le père qui laisse trainer ses journaux économiques et financiers, voire vous incite à lire les rapports annuels des sociétés dont il est actionnaire, pour évoquer une expérience personnelle).
Bref, cette enquête, et la situation de La Vie Financière (dont le directeur de la rédaction reconnaissait qu'elle était en partie dûe à son incapacité à recruter de nouveaux lecteurs) présage un avenir plutot sombre pour les autres titres du secteur, si rien est fait pour inspirer aux jeunes un intéret pour les enjeux économiques.
1 commentaire:
c'est triste.
pourtant comme tu le souligne l'approche du monde économique nécessite un apprentissage rigoureux dispensé bien évidemment dans les études supérieures. d'ailleurs il me semble que cet apprentissage est complexe et requiert un recul et plusieurs années de pratique.
mais alors même qu'une élection ayant besoin de cerveaux nouveaux qui puissent saisir les difficultés, l'enjeu et les conséquences d'un système économique contemporain, les citoyens semblent tenir à critiquer et blâmer sans savoir- lorsque leur vote n'a le plus souvent qu'une dimension économique- ou sans implication aucune, s'abstiennent de se rendre aux urnes. non pas que démocratie et droit de vote soient tombés du ciel.
enfin moi ce que j'en dis...
cool le blog
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