31 oct. 2010

The Social Network : trop geek ?

1 commentaire

J’ai enfin été voir The Social Network, le film événement sur la genèse trouble de Facebook… et j’avoue avoir été déçu. Ce qui fait que je dois être la seule personne de mon entourage a ne pas l’avoir apprécié.

Ce que je reproche au film : des longueurs, une histoire un peu fouillis… et un aspect trop geek, à grand renfort d’algorithmes et de formules compliquées (on se croirait parfois dans un épisode de Numbers). J’ai du mal à comprendre comment le “grand public” a pu accrocher à cet univers. Il y a certes le mythe Facebook, une bonne musique, Andrew Garfield dans le rôle du meilleur ami trahi, et puis bien sûr, le coté ”campus” tellement à la mode en ce moment.

http://thefilmstage.com/wp-content/uploads/2010/09/social-network1.jpg

L’histoire est simple – simpliciste ? : un geek timide et solitaire en mal de reconnaissance (surtout auprès des filles) décide de se faire remarquer, et ce, quel qu’en soit le prix (vol, trahisons,…). Si le personnage principal ne s’appelait pas Zuckerberg, ce scénario n’aurait aucun intérêt… Finalement, l’histoire troublée de Facebook nous importe peu. Ce qui compte, c’est l’outil, un réseau social qui a changé le monde. Mais cet aspect n’est (malheureusement) que secondaire dans le film.

J’ai aussi ressenti un certain malaise devant ces 2 heures de film à charge contre Mark Zuckerberg. Celui-ci est dépeint comme un geek complexé, misogyne et antipathique, capable de trahir son meilleur ami pour poursuivre son dessein. Difficile de connaitre la part de vérité dans ce portrait pathétique.

Un seul point positif pour Zuckerberg : il est présenté comme désintéressé. La gloire et la réussite lui importent plus que les millions (milliards désormais). C’est un créateur passionné, un vrai “geek” (dans le sens d’obsédé/passionné).

http://www.bennadel.com/resources/uploads/the_social_network_wired_in.jpg

1 commentaire:

RvD a dit…

Comme toi, j'ai été déçu par le film. Je pense que la fascination du public vient surtout de sa dimension générationnelle, Daivd Finscher savait qu'il ferait un hit en parlant de Facebook à des millions d'utilisateurs fascinés.
Le scénario charge Zuckerberg (seuls les protagonistes peuvent savoir!) mais cela ne peut faire oublier son génie circonstancielle pour créer un outil correspondant parfaitement à son époque.
Pour moi, le meilleur reste la bande annonce avec la superbe musique de Scala !

HD

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