A quand la même chose en France?
Un flashmob pour lancer Glee en Italie
A quand la même chose en France?
PhoneAndPhone, arnaque ou géni? Ou jusqu'où le e-commerce peut aller pour casser les prix
Le site du week-end (Photobomb)
Pour tous les fans de photos stupides/improbables/inutiles…mais drôles, ThisIsPhotobomb propose un vaste choix, de quoi y perdre passer pas mal de temps. Après “People Of Walmart” il y a deux semaines, je crois que je pourrais faire un an de “sites du week-end” rien qu’avec les sites qui réunissent des photos randoms… un vrai succès du web, à l’image des VDM-like (j’en ai aussi un paquet que je pourrais présenter…). Et oui, le LOL a un bel avenir sur le net…
et le plus fameux “photobombing”:
Retour sur un #fail: la soirée Toshiba au palais de Tokyo
Le site du week-end (TicTacDo)
Le site du week-end propose des check-lists “ready to use”, du plus utile au plus futile. On trouve entre autres “comment rendre son lieu de travail plus vert?”, “comment se faire des amis d’autres groupes sociaux?” (au hasard, émo, punk, gothiques…) ou encore le très utile “comment réaliser sa sex tape à l’image de Paris Hilton?”…
Bref, TicTacDo en a pour tous les gouts. A quand une adaptation en Français?
Autopromo: Mercedes Erra à Sciences Po, le compte rendu
Téléscopage de chasses au trésor dans Paris pour Samsung et Toshiba
Des chaises dans Paris permettent de partir dans l'espace !
envoyé par toshiba. - Vidéos des dernières découvertes technologiques.
Le site du week-end (badbuzz pour Walmart)
La semaine dernière je parlais d’Ikea Hacked, un site indépendant d’Ikea qui répertorie les idées de customisation. Le site de ce week-end est aussi un détournement de marque, mais plutôt dans le mode badbuzz: “people of Walmart” est un de ces sites de photos amusantes comme il en existe tant, mais sa particularité est de regrouper les pires clients de la célèbre chaine de supermarchés… bilan: une image de l’Amérique pas très reluisante, qui affecte par conséquent Walmart et ses magasins…
Folksonomie: 5 liens sur le Personal Branding et l'E-réputation
“Le Personal Branding c’est donc le fait de considérer l’individu comme une marque. Il s’agira donc de réfléchir comme nous le faisons pour une marque : la promouvoir, réguler son image, effectuer une veille …
Tout le monde est d’accord pour dire que c’est indispensable pour une marque. Cependant, beaucoup d’étudiants ne sont pas convaincus de l’utilité du Personal Branding a leur échelle. C’est pourquoi je vais essayer de donner un aperçu des avantages offerts par le fait de se promouvoir – étudiant – comme une marque.”
Lire la suite sur le blog Viadeo“Ainsi de leurs cadres, managers et dirigeants dont l’e-réputation ou encore réputation en ligne (notion cruciale) se définit désormais par un ensemble d’espaces à monitorer, d’écrans à suivre. Là où se trouvent exposées, commentées, archivées, ces fameuses “traces de soi” dont on parlait déjà dès le simple niveau de la googlisation de ses nom et prénom apparaissant sur des pages web. Mais la donne s’enrichit et se complique à l’ère des médias sociaux et du 2.0.
Le site BNet, dans ces très didactiques trousses à outils, à ainsi établi la check-list des 7 espaces à contrôler, ou faire contrôler par des tierces, quand on en a pas le temps.”
- How To Control Search Engine Top Rankings for Your Name
Lire la suite sur MakeUseOf.com“Controlling the Google search engine top rankings for what comes up on a search page may seem out of reach, but with a few easy steps, you can take charge of the results to improve upon your name and personal brand. Whether you’re disappointed with what appears or nothing comes up at all, remember that results will vary, literally, depending on a number of factors like how common or unique your name is and its current presence on the Web.”
- S’il te plait Google, je veux pas être partout chez toi
Lire la suite sur le blog de RémiB“Je me suis longtemps caché derrière un pseudonyme avant d’utiliser mon prénom et mon nom sur internet. J’ai mis longtemps à assumer cette identité numérique. Désormais, sur internet, j’existe, et je souhaites exister.
Alors je m’exprime, je réagis, je débat.
Parfois, je fais des blagues salaces. Parfois, je fais des remarques pertinentes. Parfois, je rentre en contact avec des prospects, et peut être que parfois, je croise mon futur employeur.
Mais souvent, tout le temps, je laisse une trace. RemiB par ci, RémiB par là. A chaque mot envoyé sur la toile, j’associe mon nom.”
- Googlisation des candidats, mythe ou réalité?
En lire plus sur le blog de RégionJob
Mon avis sur Wasabi
Désormais on a le choix entre la traditionnelle vue “widget” et le smart reader. Il s’agit ni plus ni moins qu’un lecteur de flux sous forme de liste, mis à jour en temps réel, qui permet d’avoir un aperçu instantané de toutes les sources d’informations sélectionnées... Une vue “galerie d’images”' vient rendre le tout moins austère, comme un magazine.
Le site du week-end (pour les fans d’Ikea)
Le site du week-end s’appelle Ikea Hackers: depuis 2006, il répertorie tous les usages non prévus que les gens font des meubles Ikea, des serres-livres transformés en porte-manteaux aux meubles pour enfants transformés en poulaillers… les possibilités de customisation semble n’avoir qu’une seule limite: l’imagination. Et il y a même un forum pour s’échanger les bonnes idées.
Un bon exemple de l’appropriation d’une marque par ses fans: ce site pourrait concerner tous les meubles, mais là il s’agit uniquement d’Ikea, une marque globale dont les produits se retrouvent dans les foyers du monde entier, de quoi créer un lien qui dépasse les différences culturelles et initier une communauté transnationale, grâce au web.
Folksonomie: encore 5 liens sur l’entreprise du futur
Lire la suite sur le blog de Cédric Deniaud“Savoir collaborer, partager ses connaissances et les valoriser font aujourd'hui partie de véritables compétences requises. L'employé est un être humain apprenant continuellement et devant à chaque moment remettre en cause son mode de fonctionnement pour s'adapter aux évolutions de son environnement de travail. Les outils de collaboration doivent l'aider dans cette démarche : les outils doivent alors ressentis comme une aide, un support, une opportunité plutôt que comme une menace ou un frein. L'adoption d'un outil de collaboration implique donc sa nécessaire compréhension qui doit passer par l'accompagnement au changement.”
- Job 2.0
Lire la suite sur le blog de Communispace“I interviewed at quite a few places as part of my post-grad job search. But when I first walked into this building, I knew it was the place I wanted to work. The place I HAD to work: bright colors, open work spaces, smiling employees, craftily named conference rooms, a foosball table… not to mention the flexible work schedule and a staff I can only describe as the most creative, energetic, adventurous group of people I’ve ever met”
- Utiliser Facebook sur son lieu de travail?
En voir plus sur le blog de l’Actu en Patate
- Internet au travail, les entreprises serrent la vis
Lire la suite sur LeFigaro.fr«L'Internet est entré dans les mœurs. Les entreprises cherchent comment reprendre le contrôle. Nous allons probablement vers des autorisations plus spécifiques, en fonction des missions, du secteur.» Un tiers des patrons voudraient verrouiller leur Internet, un autre mieux le contrôler, à en croire un sondage réalisé par Sophos. Seuls 30 % des patrons ne s'inquiètent pas d'un Internet libre. En face, les jeunes salariés n'envisagent pas d'être privés de Facebook. Selon la société de services informatiques Telindus, un tiers des 18-24 ans assurent tout simplement qu'ils démissionneraient.
- De l’intérêt de ne pas façonner la génération Y
Lire la suite sur le blog de Fred Cavazza“Faut-il réellement les intégrer ? Non je ne pense pas. Ça serait là justement le meilleur moyen de gâcher le potentiel disruptif qui sommeille en eux. “Qui sommeille” ? Oui car l’arrivée en entreprise est un gros choc culturel et qu’il est très facile de gommer ces fameuses différences et de les faire renter dans le moule (Lotus Notes, MS Project, réunion du lundi matin, respect de la chaine de commandement et de la hiérarchie…). Mais c’est là tout l’enjeu de cette “non-intégration” : ne pas les façonner à la sacro-sainte culture d’entreprise mais exploiter plutôt leur candeur pour remettre en cause l’existant et trouver des pistes d’amélioration dans des directions que les plus anciens n’osent plus emprunter. Les américains appellent ça “thinking outside the box“, et nous allons en avoir dramatiquement besoin car les entreprise françaises ne sont pas un modèle de compétitivité dans le monde.”
L’administration se lance dans les Business Games
On connaissait les “Business Games” à destination des étudiants de Danone, L’Oréal ou Google… C’est aujourd’hui l’administration Française qui se lance sur ce créneau avec Administration 2020, sous l’impulsion d’Eric Woerth, Ministre du Budget et de la Réforme de l’Etat.
Par équipes de deux à trois étudiants, les participants sont invités à “bâtir l’administration de demain” en présentant un projet de modernisation ou de simplification de l’Etat. La finale aura lieu en Mars prochain, à Bercy, devant un jury présidé par Eric Woerth.
A gagner? Des lots “high-tech” (=des logiciels offerts par Microsoft), le financement d’un voyage d’étude et des promesse de stage! Un moyen pas très couteux de faire remonter des idées neuves, tout en sensibilisant de futurs diplômés à la réforme de l’Etat. Une initiative qui ravira tous les wanna-be Enarques…
Le site du week-end (shopping)
Le site du week-end n’a pas encore ouvert, et pour cause, c’est celui du CyberMonday qui commence demain. Cette version française d’un concept américain dure en fait une semaine…
Au Etats-Unis, le vendredi qui suit Thanksgiving (le 4e jeudi de novembre) est le “Black Friday”, c’est à dire le début du rush de Noël, avec des promos impressionnantes, des ouvertures matinales et des émeutes dans les magasins. Les soldes en France, c’est rien à coté. Au fil des années, c’est même devenu une quasi-institution, puisque c’est même un jour férié dans certaines entreprises!
Depuis les années 2000, le même phénomène s’est retrouvé sur internet, mais le lundi suivant, beaucoup d’Américain n’ayant accès à internet à haut débit qu’au bureau jusqu’à une période récente. A l’occasion de ce CyberMonday, les e-commerçants rivalisent de promos et d’offres spéciales pour attirer les cybershoppers, ce qui en fait l’un des jours les plus importants de l’année pour le ecommerce US.
En France, c’est l’hyperactive Catherine Barba (“la grand mère de l’internet en France”) qui a importé le concept via sa société Malinéa/Cashstore. 200 sites se sont réunis pour proposer des offres exclusives et (très) attractives. A découvrir demain.
Via Teknologic
Folksonomie: 5 liens sur l'entreprise du futur
Lire la suite sur le blog Heavy Mental“Un des malentendus les plus fréquents lorsque l’on parle de l’Entreprise 2.0 à nos managers, c’est leur propension à réduire cette conception à une seule panoplie d’outils collaboratifs, ouaibdeuzéro (guillemets avec les doigts). […] Nous importons depuis internet une culture des usages électroniques qui va profondément modifier notre rapport à l’organisation. Et ces modifications impliquent des changements importants dans les principes de management.
[…]
La réputation construite par un collaborateur sur l’intranet et internet devra être prise en compte d’une manière ou d’une autre au sein de l’entreprise. Inversement, une compétence construite et validée par un intitulé de poste au sein de l’entreprise ne trouvera pas nécessairement de légitimité auprès des collaborateurs si cette compétence n’est pas saluée par une réputation significative sur l’intranet/internet.”
- La génération Z accule l'entreprise à l'adoption du Web 2.0
Lire la suite sur le site de l’Atelier“Frost & Sullivan rappelait récemment que les cultures d'entreprises, particulièrement européennes, avaient tendance à encore freiner l'adoption des systèmes de communication 2.0. Pourtant, selon une étude de Watson Wyatt, ces derniers s'intègrent de plus en plus dans les habitudes de travail des entreprises. Une des raisons qui explique ce phénomène est l'arrivée sur le marché des "digital native" : une génération qui a grandi dans un environnement numérique et pour qui l'utilisation de ces outils est naturelle. "Le passage à ces outils connaît un succès qui va s'accentuer dans les cinq prochaines années".”
- The Gen Y Guide to Web 2.0 at Work
- Comment les entreprises apprivoisent le Web 2.0
Lire la suite sur LesEchos.fr“C'est une déferlante. Facebook, LinkedIn, Viadeo, Twitter et autres outils dits « 2.0 » séduisent des millions de salariés à travers le monde. Difficile pour les employeurs d'ignorer ces outils et la logique participative qu'ils imposent. « Or, ils font voler en éclats les mécanismes traditionnels de fonctionnement des entreprises. Les rapports au temps, la notion d'espace géographique, les relations à la hiérarchie, le partage de l'information… tout est bouleversé »,estime Serge Perez, président de l'agence Les Ateliers Corporate. Dans cet univers en constante mutation, les sociétés cherchent leur voie. Beaucoup tentent de recréer cette dynamique à l'intérieur de leurs murs. En la matière, pas de recette toute faite. “
- Douze principes du Web en passe de modifier le travail en équipe
“La possibilité de choisir ses tâches…Lire la suite sur LesEchos.fr
Qu'il s'agisse de contribuer à un blog ou de travailler sur un projet « open source », chacun doit pouvoir choisir de collaborer selon ses centres d'intérêt.
… ainsi que les membres de son équipe.
Les groupes de travail s'auto-construisent et s'auto-organisent, à l'instar de toute communauté en ligne, où chacun a la liberté de créer des liens avec certains individus et d'en ignorer d'autres.”
Et plus de lien sur delicious
NOMIYA, une expérience à découvrir au Palais de Tokyo
Installé dans le cadre de l’exposition Art Home, le Nomiya est en fait un restaurant éphémère, inspiré par les mini-restaurants japonais. La salle se compose d’une unique table, pour plus de convivialité, et à la nuit tombée, la capsule de verre et de métal crée par l’artiste Laurent Grasso prend des couleurs bleutées et rosées, comme les aurores boréales…sublime et féérique. Le menu change à chaque repas, selon l’inspiration du chef Gilles Stassart: dépaysement garanti dans un cadre d’exception.
Bon, tout ça est pour l’instant hors de mon budget (60€ le déjeuner, 80€ le diner), et de toute façon, c’est très vite complet. Mais des visites gratuites sont proposées.
Réservations et plus d’info sur le site d’Art Home.
Le site du week-end (#oubli)
Est-ce que Google nous rend idiot?
Je n'ai pas la réponse à cette question (que beaucoup de gens se posent visiblement), mais on sait au moins que Google ne filtre pas ses suggestions de recherche:
Quand on y pense, quelle ironie de demander ça à Google! Mais sinon, à qui demander? Un bel exemple du caractère hégémonique du moteur de recherche, qui a réponse à tout (ou presque)
(via padawan.info)
Le droit à l’oubli, qu’est-ce-que c’est?
“Art Nouveau Revival” au Musée d’Orsay
Chirac est partout…
Come back réussi pour l’ancien Président de la République, grâce à ses mémoires publiées ces jours-ci. Pour compléter sa couverture média qui mixe interviews radio, couvertures de magazines et publication d’extraits choisis, Jacques Chirac a aussi remis le premier prix de sa fondation pour la prévention des conflits lors d’une cérémonie à la Sorbonne, en présence de… Nicolas Sarkozy. Rien de mieux pour susciter le buzz que deux anciens rivaux réunis pour de pseudo réconciliation. Mais quand la campagne de promotion s’est en plus télescopée avec le renvoi en correctionnelle de l’ancien président dans l’affaire des chargés de mission de la mairie de Paris, l’éditeur a du jubiler…
Toutefois, les “affaires” ne semblent pas passionner les foules, puisque la cote de popularité de Jacques Chirac est au plus haut: 60% des Français considère qu’il a été un bon président... En cette période de crise économique et de défiance vis à vis du gouvernement, il bénéficie sans conteste d’une vague de nostalgie, sur le thème du “c’était mieux avant”: le Figaro le présente ainsi comme l’un des hommes politiques préférés des Français.
Un engouement qui ne s’est pas démenti ce week-end lors de la foire du livre de Brive (dans son fief de Corrèze, certes): les chaines d’info ont montré en boucle les images de la foule qui se pressait sur le stand de l’éditeur Nil et évoquaient quelques malaises, une affluence digne de l’ouverture de l’Apple Store!
Pour l’anecdote, la Chirac-mania se place même là où l’on ne l’attend pas… Dans les pages mode de Challenges, par exemple, avec cette page surréaliste (et nostalgique) qui évoque le “style Chirac” et pose “la question centrale”: “n’est-ce pas ridicule de ressembler à Chirac circa 1977 en 2009?”
Le site du week-end (politique et polémique)
Géomarketing, cosmétique, Argentine, Ecommerce: quelques liens en vrac
- un article en Anglais sur le blog de Communispace (compagnie dont j’ai déjà parlé ici), expliquant qu’en termes de “consumer insight”, il ne sert souvent à rien de démultiplier le nombre de personnes interrogées, en dépit du caractère rassurant des “big numbers”.
L’internet sur mobile profitera-t-il davantage au commerce traditionnel qu’au e-commerce?
Mais finalement, le téléphone portable ne sera-t-il pas encore plus profitable pour le commerce traditionnel que pour les “pure players”? Aux Etats-Unis par exemple, le chiffre d’affaire des ventes générées en magasins grâce à internet représentent déjà plus de 8 fois le CA du commerce en ligne: le web est un gigantesque vecteur de ventes, online et offline (il est juste plus difficile de “tracker” les ventes offline).
Le site du week-end (pour les voyageurs)
Cette semaine, un site mis en place par l’Union Européenne, pour favoriser la compréhension entre les peuples: http://www.fastenseatbelts.eu
C’est ainsi que l’on découvre que le baisemain est toujours d’usage en Roumanie et en Pologne, que montrer sa semelle en Turquie est une insulte, que commander un cappuccino après 11h en Italie est très mal vu, et plein d’autres détails qui éviteront des impairs à l’étranger!
Un exemple de “web callback” pour une campagne EasyJet
Il y a à peu près un an, Orange s’était essayé avec succès au web call back avec Chabal (un million de contacts en quelques semaines). Le principe: un jeu concours en vidéo avec lequel l’internaute peut directement interagir par l’intermédiaire de son téléphone portable. Pour Orange, Chabal se chargeait d’appeler le joueur pour qu’il l’aide à marquer un but, grâce aux touches de son téléphone. Gadget (on peut faire la même chose avec un clavier d’ordinateur)? Oui, mais ça marche et le buzz prend!
Aujourd’hui, c’est au tour d’EasyJet de tester le concept, avec un jeu bien pensé (quoiqu’un peu court et basique) que je vous laisse découvrir ici: itistimetoleave.com
Alors, scénario original+rich media+intéractivité+viralité=buzz réussi?
Astérix dans les rues de Paris pour ses 50 ans (et à Cluny)
Le Figaro mène t-il une campagne anti-Facebook?
Coïncidence? Dans le Figaro d’hier, à deux pages d’intervalle, deux articles prennent pour cible Facebook.
Le premier, “Quand Facebook relaie des appels à «tuer Berlusconi» “ s’inquiète de la présence d’extrémistes sur la toile italienne, appelant au meurtre du Président du Conseil. Ici la présence de “Facebook” dans le titre ne sert qu’à attirer l’attention, puisque tout l’article est pour le moins nébuleux, semblant assimiler Facebook et blogosphère, voir le web dans son ensemble. Rien n’explique en quoi Facebook joue un rôle particulier dans ces menaces, mais la confusion entre Facebook et extrémisme perdure.
Le second, “Les adolescents sont de plus en plus nombreux à s’exhiber sur le net” (bizarrement introuvable sur le site internet du quotidien) se veut encore plus alarmiste. Extraits choisis:
“Des bouteilles vides étalées à même le sol, un appartement sens dessus dessous et quelques jeunes titubants, hilares, les yeux révulsés par l'alcool, observant un de leurs amis vomissant dans un coin. Telles sont les images qui circulent régulièrement sur Internet et notamment sur le temple du partage des photos, le réseau social Facebook. […] Dès l'âge de 13 ans, certaines adolescentes s'échangent ainsi des films sur leur sexualité via leur téléphone portable, tandis que des garçons diffusent des images dénudées de leurs petites amies à leur insu.” (on dirait Skins!)
Trailer saison 3 de Skins
Parents, coupez la connexion internet de vos enfants! Aurait-on envie de crier à la lecture de ces deux articles…
Créer la polémique pour susciter du buzz
La blogosphère est désormais envahie d’opérations de buzz (qui se soldent par beaucoup d’échecs), de la part de marques qui tentent de surfer sur la vague du viral, afin de communiquer à moindre coût (et parce que leurs agences les ont convaincu que pour être dans le coup, il fallait faire du “buzz”).
Seulement, face à l’abondance de communications les blogueurs sont vite saturés et de plus en plus réticents à ce plier au jeu des marques. Pour les agences de com’, il faut donc aller toujours plus loin pour sortir du lot et se faire remarquer, quitte à aller jusqu’au bad buzz, selon la logique du “tant qu’on parle de moi, c’est bon à prendre”.
On se souvient ainsi de l’opération “trash” de Samsung pour le lancement de son mobile “Solid” en 2008, à l’occasion de laquelle des morceaux de viande avaient été envoyés aux blogueurs par la poste (et pour ceux qui ne s’en souviennent pas, tout est résumé ici).
Aujourd’hui, la marque coréenne tente encore de faire parler d’elle sur le ton de la polémique, mais sur un mode plus humoristique, avec son mobile “Corby” qualifié de “lovephone”.
Un reporter interroge des passants à Londres sur ce portable, supposément vendu avec 10 contacts de beaux jeunes hommes ou belles jeunes filles (en fonction des préférences de l’acheteur) et un appareil photo capable de dire si une personne est belle ou pas… Les réactions des adultes sont plutôt négatives, et dans la conclusion, le présentateur s’interroge sur les effets néfastes du portables sur la jeune génération...
C’est original et amusant, mais je m’interroge sur la pertinence d’une telle communication: d’abord, pourquoi une vidéo en anglais pour une opération qui s’adresse au marché français (le Corby n’est même pas vendu en Grande Bretagne), quel impact réel vu que les fonctionnalités présentées ne sont pas proposées pour de vrai, et surtout, quel est le message que Samsung essaye de faire passer à travers ce spot? L’objectif est visiblement de donner à Samsung et au Corby une image “cool”, "fun” et jeune, mais on en retient surtout que le fossé entre les générations est immense, entre ados “tech savy” et adultes réacs (cf. l’assimilation à la prostitution)…
En jouant sur l’humour et la dérision, tout en tournant en ridicule les peurs des adultes dépassés par les réseaux sociaux et les nouvelles technologies, Samsung entend se mettre du coté des ados. Mais la marque ne risque-t-elle pas de se mettre ainsi à dos les parents, en apparaissant comme celle qui transforme leur progéniture en “bêtes dépravées” ou en d’”imbéciles bavards”? That is the question.
Quand Arlette Chabot découvrait l’ordinateur (en 1979)
Le site du week-end (drôle malgré lui?)
Le site du week-end est, une fois n’est pas coutume, un site “institutionnel”, le blog de la rédaction de TF1/LCI. Un médiateur est chargé de répondre aux courriels des téléspectateurs des journaux de Claire Chazal, Jean-Pierre Pernaut et Laurence Ferrari.
Les questions/remarques sont souvent pertinentes et viennent corriger les erreurs et approximations des journalistes (comment le JT le plus regardé de France peut-il confondre la Guyane, département français, avec le Guyana?), mais les interventions sont encore plus souvent drôles, ridicules et/ou absurdes.
Untel se plaint que le championnat du monde d’obéissance canine à Bratislava (pourtant marqué par la victoire d’Ublitz) n’ai pas fait l’objet d’un reportage. Un autre se plaint du mauvais exemple donné par Claire Chazal, “assise sur le bord de son bureau”. Bref, du grand n’importe quoi. Et les réponses du médiateur, alternant entre langue de bois, ironie et humour valent aussi la lecture.